Une apparition
Dire ce que l'on vit, vivre ce que l'on dit :: I. Histoire personnelle, écoute de soi et des autres :: 2.1 Toutes formes littéraires
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Une apparition
la baleine Lun 8 Juin - 17:11
Je re-publie aujourd'hui cette nouvelle qui n'a jamais été présentée au concours.
Je l'avais fait paraître plus tard sur le site psychologies.com en section J'analyse mes rêves dans un fil intitulé "Les filles électriques".
Ce texte était accompagné d'un retour sur l'histoire de sa genèse.
Je l'avais fait paraître plus tard sur le site psychologies.com en section J'analyse mes rêves dans un fil intitulé "Les filles électriques".
Ce texte était accompagné d'un retour sur l'histoire de sa genèse.
Dernière édition par la baleine le Lun 8 Juin - 23:37, édité 1 fois
Re: Une apparition
la baleine Lun 8 Juin - 17:17
séphire
Sauveteurs passez votre chemin
Posté le 17-07-2010 à 09:31:15
Ce qui suit est une analyse de deux textes relevant de "l'imaginaire" d'un auteur
le mot "analyse" signifiant ici: exhumation de l'histoire du texte et de l'auteur par lui-même...
Le premier texte parle de (...)
Quant à l'autre je ne sais; elle est mon idéal car j'aurais voulu la rencontrer.
Mais,
faut-il le regretter,
ma peur ma tenu d'elle à distance;
et ce qui me reste est un texte
parlant d'une beauté insaisissable
- une apparition.
(...)
Message édité par séphire le 17-07-2010 à 09:32:48
---------------
Là est la division, et pas ailleurs; et celle-là, elle vous regarde, si je puis dire.
Dernière édition par la baleine le Dim 27 Mar - 8:28, édité 3 fois
Re: Une apparition
la baleine Lun 8 Juin - 17:22
séphire Sauveteurs passez votre chemin Profil : | Posté le 18-07-2010 à 12:34:17
Message édité par séphire le 19-07-2010 à 08:37:50 |
Dernière édition par la baleine le Sam 21 Nov - 18:07, édité 17 fois
Re: Une apparition
la baleine Lun 8 Juin - 17:25
Dernière édition par la baleine le Lun 8 Juin - 22:59, édité 4 fois
Re: Une apparition
la baleine Lun 8 Juin - 17:34
séphire
Sauveteurs passez votre chemin
Profil :Posté le 18-07-2010 à 13:13:41
Citation :
Déprime, désespoir même, mon travail se révélait "raté" et me révélait la racine affective comme une plaie vive. C'est là (page 262) que j'ai noté brièvement "Désespoir et sexe". J'ai revu clairement mon scénario dramatique: je ne m'estime pas digne de la plus belle alors je me "rabat" sur l'autre - la femme terre / la fermière; ou encore la bourgeoise esseulée / la mère abusive et perverse - en vivant l'expérience comme une dévalorisation majeure, un rabaissement de mon aspiration la plus pure, la plus éthérée - platonicienne ? - dans le ruisseau.
J'entend la dernière ponctuation comme un acquiescement à cette interprétation: le besoin n'est pas néfaste pour toi, c'est l'interprétation, le jugement projeté sur elles - des femmes "grosses", "vieilles" et "laides" - et le plaisir psychologique que tu retires alors de cette sorte de viol, d'humiliation, de profanation qui rebondit sur toi et te fait du mal.
Citation :
"C'est du jugement dont vous serez jugés"
Message édité par séphire le 18-07-2010 à 13:18:33
séphire
Sauveteurs passez votre chemin
Profil :Posté le 18-07-2010 à 13:30:59
Citation :
Au retour de la salsa, je renonçais donc au solfège chez Françoise - "Grandiosité" et peur d'un échec retentissant - et je me souviens aussi d'avoir pensé: "De toute façon, je ne pourrai jamais désirer sexuellement une aussi belle femme".
Retour donc amont, volte face de 180° sur les plans professionnel et amoureux. Et c'est là que sont intervenus les 3 técos.
Le nuit, me viennent ces paroles: "Le plus vite possible oublier cette mauvaise version et reprendre ta plus belle inspiration"
Ce passage est issu de "Le corps, le maître et le texte" proposé en lecture à Françoise. J'entend que, comme le corps, l'âme peut être impressionnée par "de mauvais mouvements qui déforment le texte"... du Compositeur - Dieu -; ou par un "mauvais texte" - les attachements aux suggestions néfastes.
Message édité par séphire le 18-07-2010 à 14:05:01
séphire
Sauveteurs passez votre chemin
Profil :Posté le 18-07-2010 à 13:40:58
Citation :
En dépit de ces suggestions pour me recentrer sur ces projets, le besoin de "dire" et de m'insérer dans une structure existante était le plus fort - le concours de nouvelles.
Je me suis acharné, et 20 fois j'ai cru que c'était arrivé, et 20 fois j'ai été déçu.
Le dimanche, j'allais chercher le rêglement et découvrais que ma première version était non seulement basée sur une mauvaise compréhension du texte, mais trop longue. J'ai sabré dans cette version n'importe comment, dans l'urgence, réécris, réécris; jusqu'à ce soir appel à Noël et ma capitulation.
Ma tristesse avec Christelle est revenue - je ne connaîs même pas son vrai nom -; larmes, chagrin d'enfant.
Elles sont revenues parce que les sons, encore, ont ponctué sur la suggestion en pensée que, peut être, j'étais trop sévère en jugeant mon travail; que pour juger mon écriture il faudrait que je reprenne la version la plus ancienne - ce que j'ai fait.
Message édité par séphire le 18-07-2010 à 14:05:57
séphire
Sauveteurs passez votre chemin
Profil :Posté le 18-07-2010 à 13:55:07
Mardi 16 février 2010
Citation :
Le thème imposé pour le concours de nouvelles: "Passage"; et j'écrivais page 258 "Passage", ainsi qu'au dos de la couverture de ce carnet avant de le savoir.
J'ai relu - dirais-je MA nouvelle en l'adoptant et non en la rejetant en bloc comme hier soir ? - en tentant de me mettre l'évidence sous les yeux: d'une part ma volonté / tentative d'unité de matériaux symboliques; d'autre part l'unité thématique et le dévoilement d'une histoire. Il me semble, finalement, que ces trois critères sont pris en considération; bien que je n'étais pas content de LA MANIÈRE dont je parlais, traquant et rejetant le philosophe, le spéculateur en chambre surélevée.
J'ai vécu ce matin, me relisant, une curieuse expérience. Je me croyais en psychothérapie face à Christine, contactant ma plus grande tristesse. Les mots "le mystère de ta beauté" génèrent chez moi la plus grande résonance - encore maintenant. Une cataracte, un ruisseau de larmes qui me viennent de je ne sais où.
Plusieurs ponctuations que j'ai laissé cette fois dans le texte et qui m'ont conduit presque jusqu'au silence, tant j'y devinais des transpositions possibles et un approfondissement des thèmes dans ma relation avec ce que j'appele "l'ange".
S'il existe, j'avais l'impression qu'il me faisait toucher du doigt la pertinence d'endroits de la nouvelle, ramenant le thème de l'amour du beau tel que je l'avais stigmatisé sur supramentale, me mettant là-bas dans le rôle du "bellâtre" ou des "joyeux drilles". Plus exactement, de l'entre deux de ces extrémités, en provocateur du refus de la sensualité; et surtout du refus de l'émotion et du processus pervers d'orgueil et de recouvrement du coeur.
Message édité par séphire le 18-07-2010 à 14:07:10
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