3.1 Les Monstres intérieurs

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Voilà, et cette fois qui me fera élaborer autour de ce que j'ai nommé "le même".

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Avant que tu poursuives, j'ai besoin que tu me réexpliques la raison pour laquelle tu as laissé accessible à tous le fil où tu t'adresses à des professionnels et à des membres du "club" André Baillon en des termes "peu élogieux" - pour atténuer fortement les mots que tu emploie. Pourquoi n'as-tu pas mis au vert cet ancien fil comme les plus récents du même genre ?

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Parce qu'indirectement - sous une forme imagée - il semble y être aussi question de sexualité.

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Pourquoi dis-tu "Indirectement", n'est-il pas question de ça ?

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Si j'ai bien compris, un langage manié aussi par certains rêves qui parleraient en effet, pour schématiser, autour de la question de la fécondité ou de la stérilité de certaines relations - où l'enjeu essentiel est créatif, relationnel. Ce langage est donc autre chose qui est dit derrière les mots prononcés exigeant une traduction.

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Que doit-il être traduit ici, d'après toi, et cela ne devrait-il pas faire l'enjeu d'un travail mené ailleurs ?

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Bien sûr, la fureur, et non: il ne saurait être question ici, selon moi, de psychologiser ou de psychanalyser à outrance ce qui relèverait également du systémique, du politique et du communicationnel. Mais j'ajoute - et qui doit suivre - un au-delà de ces régions convenues.

Alors bien sûr, j'oscille entre deux sentiments en relecture. Les analystes diraient genre "honte" et "jouissance" et il n'auraient ni totalement tort ni totalement raison - du moins pour moi. M'intéresse de tenter d'aller au-delà et cela doit faire partie intégrante, me semble-t-il, d'une "déMonstration".

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Dernière question: cette dimension symbolique, finalement - car c'est de ça dont tu parles - et de "sexualité" prise ici selon toi au sens large, n'impliquerait-elle pas non plus pour toi le fantasme dans la dimension restrictive de la génitalité ? Et quel est-il, ce fantasme, que, quoi ou qui nourrirait-il ?

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Voilà en effet une perspective qu'il m'interesserait de creuser en temps et lieux utiles.

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Ok, je te rend la parole.

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Tes questions sont intéressantes et m'offrent l'opportunité d'un enchaînement avec, donc, la suite que nous nous sommes fixé.

Je veux déjà dire que m'apparaît clair, maintenant, que si la psychanalyse - telle que plus ou moins bien ou mal comprise par des non-professionnels de la chose dont moi-même -, a pu donner des armes à des acteurs d'une soit-disante "libération sexuelle" pour polluer les esprits et diviser les corps et les cœurs, essentiellement, elle serait là pour libérer du sens.

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Qu'est-ce qui te fait dire cela ?

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Tu vois, si pour la bonne société et la santé mentale, l'inceste mère-fils est et doit être interdit, en tant que fantasme et dans le rêve, il renvoie bien évidemment à une dimension nécessaire d'accompagnement et d'initiation, pour une psyché en croissance, et où le ressort essentiel, quoi qui puisse s'exprimer dans un langage d'éloignement et de souffrance, c'est l'amour.

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Je vois.