3.1 Les Monstres intérieurs

<

Le piano ?

>

Oui. Elle a incrusté des images dans la boiserie de sa barque. Et loin, au centre du lac, elle a pu parler distinctement et avec assurance à ce père resté sur la berge.

<

Évelyne, Jane, le château des Barnac, le vin. Encore des représentations de quoi donc qui s'est joué avec les lettres hébraïques ?

>

Le monde de la nature - le conte "Une Vérité Vivante" et le rêve.

<

Lequel ? Il y en a eu beaucoup...

>

À gauche il y avait un lac, à droite des herbes folles, une maison, un père, des hurlements et c'était l'enfer.

Une parole vivante, une vérité vivante, un rêve avec une gauche, une droite et ? des musiciens, je crois.

La première partie - 4eme ballade de Brahms - donne cette mélodie tendre telle qu'un enfant aurait pu l'entendre chanter par sa mère.

Ensuite la lente chute dont j'ai parlé - mais Alain Volondat la jouait plus lentement.

Enfin le mix entre les souvenirs de cette voix qui disparaît avec l'approche des poissons noirs, obscurs, et la musique qui s'arrête.

Entre les deux parties contrastées - poissons coloratures de la voix de sa mère et des autres femmes qui disparaissent lors de la réexposition finale vers l'aspiration des profondeurs - un genre de choral sévère que j'avais oublié et qui articule deux sections dans un genre de structure AB(A).

<

Brahms était amoureux de Clara, compositrice méconnue de ce temps.

------------

>

Je ne trouve aucune version qui rende, selon moi, l'esprit de cette oeuvre tel que ne pouvait en témoigner qu'un jeune homme au fait de ce dont il est question dans sa proximité existentielle avec cela. Qui relèverait de l'impensable, de l'inimaginable - aux frontières qui marquent l'entrée dans un passage qui semble irrémissible.

<

Et la sortie, puisqu'elle en est sortie, si je t'ai bien lu ailleurs ?

>

À coups d'électrochocs. Il est temps d'arrêter ça.