4.1 Anton, Ivan, Boris et moi

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Je reprend:

la baleine a écrit:
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Il est différentes manières possibles de relire / redessiner / recomposer mon passé décomposé... En tant que je peux  vivre aussi les implications émotionnelles diverses et le pouvoir évocateur et créateur des mots - qui créent des champs vibratoires.

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Ce que tu me ramènes me paraît relever à la fois des champs historique, poétique et magique - l'un pouvant conduire à l'autre. Et j'ajoute: travail de pensée peut très bien s'y joindre également, l'ensemble avec attention portée sur une orientation pouvant participer de ce qui se nomme "littérature".

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"Orientation" ?

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Le but doit être une transformation, une mutation du regard qui était initialement "porté sur"... Et tendant, avec tous ces outils que j'ai nommé, vers une élévation d'âme et de pensée... et non vers une fermeture, clôture sur une négativité.

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Pensée positive ?

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Non, babillage, floraison, acte gratuit.

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Aurais-tu dessiné en mots comme un passage, une allée, un tunnel pouvant conduire vers une lumière, un soleil ? Tu disais: il est deux soleils. Et où situerais-tu la recherche de vérité dans l'histoire ?

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Justement, je commençais à découvrir ce magnifique site appelé "eden-saga", hier soir, qui répondait d'emblée à ces questions:

Ces contes initiatiques sont nés du tréfonds, ils ont éclos comme des bulles de lumière à la surface de ma conscience, et les voilà tout crus dans votre assiette. Bon appétit, mes amies, mes chers amis. Ceci est mon coeur.

Comprenez que toute tentative de cohérence serait vaine et tuerait la poésie. Or c’est la poésie qui transmet la vérité, la seule poésie.

Qui suis-je pour révéler ces bribes vivantes ? Juste un qui voit, un qui se promène dans les rêves des humains et des dieux, car c’est la seule nourriture qui comble son âme affamée d’humour et d’amour, d’ambre et d’ombre.

http://eden-saga.com/principe-incertitude-indetermination-autocontradiction-eveilleur.html

C'est moi qui souligne.

Avec ce "principe d'incertitude" que l'on découvre à l'orée du site, l'auteur de ce texte me parle d'une allée qui ouvre le coeur par une floraison intérieure. 

Il me recadre dans ma recherche anxieuse d'une certitude absolue, définitive, celle qui me mettrait sous la coupe tranchée d'un maître qui "sait" et qui continuerait à faire de moi une courroie de transmission / un maître qui impose.

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Tu disais: il y a deux soleils.

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Tu parlais donc d'un espace contenant tout ce qui fait passage d'un humain en retour-floraison-déploiement vers son soleil intérieur, la poésie n'étant pas dissociable de la vie.