4.1 Anton, Ivan, Boris et moi

"Sri" Aurobindo ne me semble pas faire exception à la règle, au sens que sa production philosophique - comme ses analyses politiques ou sociologiques - ne sont pas des émergences parfaites, définitives et transcendant un contexte culturel qui reflète une représentation du monde.

Nous est dit: les Upanishad seraient des élaborations tardives et donc plus abstraites - philosophiques - sur base du texte "le plus ancien"... et donc... plus proche d'une Origine... les Vedas. Je cite Satprem selon mon souvenir: il serait question de "dieux" ou "rishis" possédant "par leur mantras" pouvoir même de fendre la pierre...

Le volume 1. de "La vie divine" commence par deux citations extraites du "Rig-Véda".

Je n'irai pas plus loin dans cette ré-exploration de ce texte, sinon pour remarquer que ces citations sont extraites d'un / de plusieurs textes / entités / unités plus vastes qui les contextualisent selon d'autres critères, peut-être, que ceux qu'aurait choisi ce voyant pour refléter l'unique représentation du monde tel que l'opérait son mental illuminé.

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Lesquels ?

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Poser la question, en contexte de ce fil, est déjà presque commencer d'y répondre...

Comme dit Jean Klein, Aurobindo est un "évolutionniste" et j'ajouterais sans l'avoir bien lu directement: exclusif. On ne peut reprocher à quiconque de ne pas avoir pu disposer, en un autre temps, de données plus récentes auxquelles nous aurions accès avec notre point de vue différent et sans, de notre part, y avoir contribué en rien...

La question qui se pose donc, à ce stade de la réflexion, c'est: cette "évolution" est-elle uniquement naturelle ou bien aurait-elle pu aussi être modifiée par interventions directes de créatures ?

Auquel cas, ces extraits de textes qu'il cite devraient pouvoir être ré-examinés, aujourd'hui, en prenant en considération, également, cette hypothèse d'une histoire concrète "matérielle" au-delà de la polarisation "simple" que constituerait le couple "physique-métaphysique" - une dualité platonicienne, entre nous soit dit.

J'ai ici en souvenir échanges sur l'ex site français consacré au supramental avec une posteuse qui se nommait "Gayatri".

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Et ?

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Je m'inquiétais d'une pratique radicale paraissant diaboliser l'égo, la sexualité, viser une "transformation supramentale" du corps physique en considérant (rs) la question du couple comme une sorte d'enjeu tout-à-fait périphérique, accessoire, secondaire.

Cette posteuse avait paru interpellée par la question d'un système de représentation peut-être trop calqué sur la Grèce qui prétendait opérer un "déconditionnement" des engrammations psycho-physiques en dualisme préjudiciable - et j'ajoute maintenant: en guerrier solitaire - pour le pratiquant d'un "Yoga Intégral".

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Tu postais ton dernier message à minuit tapante et j'imaginais la pause plus longue et utile pour un retour apaisé à ton "maQom"...