4.3 Une naissance difficile, et pourtant...

À cette heure, m'arrive que je professe - que j'avance avec insistance - la prégnance, l'influence des "modèles" qui nous modèlent, surtout y compris les pires, ou bien une grisaille, un mauvais mélange de tout et n'importe quoi.

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Qu'est-ce qui t'arrive ?

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Pas l'intention de m'étendre. Je poursuis ce qui m'avait inspiré, diverti, élevé en mes vibrations descendantes vers les fonds verdâtres des dépôts marins.

5.



https://zorgonaute.wordpress.com/2009/12/26/seconde-interview-de-james/

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6.




https://zorgonaute.wordpress.com/2010/07/13/glossaire-philosophique-des-wingmakers/

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Je le sens bien, ton profond malaise, et je repense à l'escalade "implacable" - le mot que tu employais pour qualifier l'énoncé de la seconde proposition du mouvement de sonate. Pourrait-on dire une sorte de contamination, de résonance négative ?

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Hier, un monsieur très gentil avançait le mot "mimétisme", me faisant penser à une lecture ancienne - René Girard. Mais qu'importe les mots, finalement, ce sont les actes qui comptent, comme sembleraient dire en chœur tous les moralistes.
À la différence, j'oserais dire que tant Aurobindo que James Mahu inversent la proposition: qu'importent les actes, ce sont les vibrations qui les précèdent et nous modèlent qu'il importe de surveiller, car l'état de notre conscience est la semence de l'arbre qui se reconnaît à ses fruits.

Je m'octroie donc la suite du développement interrompu autour des images des icônes de la liste 17 - car comment taire le commentaire des hommes inspirés, à l'heure où les vibrations basses vous tirent vers le bas ?

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Tu nous épargnes donc reproduction mimétique de l'icône 4 qui te re-situait "dans le noir", disais-tu, mais ramènes par contre l'image des deux dernières de la liste.

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Je constate que, bizarrement, ce "noir" se trouve à l'emplacement de ce qui devrait figurer le ciel.

Entre cette obscurité et le ciel de James, un blanc où un gouffre à combler que j'avais reconnu dans une expression qu'il utilise en fin de la "seconde interview", justement, et que j'avais mis en italiques: 

Depuis mon monde dans le vôtre

https://resonances.forumactif.com/t201p14-retour-sur-la-periode-ascension-pentecote-2015#7552

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Ce qui donne prétexte aux imbéciles de se croire côté coeur et non côté basse-cour en stigmatisant des penseurs "trop intellectuels" pour leur paresse, leur consommation facile et rapide de fast food prétendument "culturel":
la si facile perche que je leur tend, aux médiocres qui croient savoir lire ce qu'ils anonnent comme de piteux enfants ! Je les laisse donc loin de moi et me replie, symétriquement, en mon splendide isolement pour me plonger délicieusement en ma prose inspirée - à quoi j'ai l'impudence de prétendre sans la pose humble de bon aloi. Que ça me plaise à moi de m'ébattre en pleine mer pendant que vos grenouilles croassent dans votre étang poisseux, c'est bien mon droit. Et sachez que j'en aurai bientôt fini de me croire obligé de "m'harmoniser" avec votre petitesse. Car il est plus facile de rabaisser ce qui nous dépasse, etc. etc., croa croa.

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Mais donc, sans te croire obligé de précisions, qu'est-ce qui se passe, finalement ?

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Il m'arrive un tel dégoût, une telle fatigue d'avance de devoir répondre à un tissu d'âneries, et qui plus est, dans un délai qui s'amenuise. Avec, à la clé, un théâtre convenu qui se nomme plaidoirie. Sauf qu'ici la médiocrité m'engagerait plutôt à ne pas même me fatiguer pour proposer mieux.

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Et si le théâtre avait commencé depuis long temps ?

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J'y pense, j'y pense, ça m'obsède, même.