A trois savants contradicteurs et à un pompier pyromane: tous mes voeux de succès !

par France » 31 Oct 2013, 19:03

comme j'ai l'impression que vous cherchez juste à mordre, alors, il ..
il me semble que vous avez dit plusieurs fois, je n'ai jamais réagi mais j'ai suivi..alors, vous avez dit plusieurs fois que vous quittiez ce forum..ça a l'air difficile pour vous!

par DUBREUIL

Son couplet sur l'imbaisabilité de la femme.

par shadoko » 02 Nov 2013, 21:50



inspiration ... expiration ...

psypsy pipi caca papa popo ...

une syllabe et son écho.

un mot enfantin qui résonnent dans l'obscurité du tréfond.

un conflit avec un objet, mais une lutte contre un symbole.

la maison est prise dans un brasier incontrôlable, un chaos.

un sentiment d'impuissance, une absence de contrôle.

la peur.

une fuite loin du réel, dans un tout symbolique.

ici tout est possible.

un univers cocon construit cohérent, architecturé sur mesure.

des vitrines impressionnantes faites de mots et de phrases élevées.

des vêtements de qualités, de principes et d'idéaux.

une belle affiche que l'on veut faire miroir.

un désir désorienté qui s'accroche et se projète sur des idéaux et des représentations symboliques de ce soi qu'on cherche à aimer.

l'espoir vain de réaliser sur l'extérieur ce qui ne peut pas être opéré en dedans : le contrôle, le pouvoir, la domination, la revanche, la justice, le changement, l'amélioration, l'apaisement ...

se convaincre qu'en changeant l'extérieur, l'intérieur s'apaisera tout seul.

la résistance de l'extérieur créé la frustration.

la frustration alimente le brasier.

le brasier rappel au réel.

la maison brûle encore et toujours.

l'extérieur devient responsable du chaos intérieur.

l'extérieur est coupable.

l'extérieur est cruel.

le respect n'est pas mérité.

la douleur causée appelle un jeu antalgique.

jouir avec les limites du raisonnable.

orienter le désir vers des objets non désirant.

pousser à bout.

griffer.

dominer.

enivrée, la conscience vacille dans une ombre complice.

les étapes manquantes d'une fin déjà connue sont créées.

de l'obscurité, un faisseau d'images trouble la brume, et des preuves sont amassées.

l'extérieur veut et impose la répétition du cycle infernal.

il faut s'en convaincre pour se reconnaître et être reconnu victime.

il faut dénoncer, juger et condamner la perversion symbolique du symbole.

mais la lucidité semi-obturée empêche d'y croire vraiment.

le combat est vain, illusoire, symbolique, car le symbole n'est pas l'objet.

alors il faudra recommencer, encore et encore.

le brasier jamais ne s'éteind.

le chaos persiste.

il faut s'échapper.

fuir.

rêver.

une nouvelle vitrine vertueuse est à battir.

l'oreille limpide est faite sourde, et le bouclier miroir.

aucun chirurgien ne peut retirer la paille, car une poutre est systématiquement reflétée.

à travers les larmes de pus, le chirurgien ressemble à l'objet et en devient le symbole.

confusion.

répétition.

assis au milieu d'une maison de flamme,
une fuite loin du réel dans un univers symbolique qui ne capture personne de réel.
solitude, frustration ...
l'issue commence à brûler comme le reste ...
pas de fuite possible ... le réel l'emporte toujours.

l'extérieur est tenu responsable de cet enfers,
mais le vrai géolier a le visage de la peur d'affronter le brasier.


Il y a malheureusement beaucoup d'enfers comme celui-ci sur Terre.
Je crois maintenant que les mains tendus de l'extérieur s'avèrent inutiles car le prisonnier ne les saisiras pas pour s'en sortir, mais pour faire entrer quelqu'un dans son enfers personnel et s'y sentir moins seul.

Pour s'en sortir, il faut en avoir la volonté personnelle.
Et si le prisonnier tend une main vers l'extérieur, ce doit être pour empoigner le réel, avoir une prise et un point de repère extérieur.
Il faut avoir le courage d'affronter les démons du passé et les flammes de ses propres émotions.
Il faut accepter de brûler, de se se laisser consummer jusqu'à ce que le feu s'éteigne de lui même.

Après la combustion, il y a une renaissance, et le brasier aura laissé place à un point de départ réel et solide sur lequel se rebatir soi, libre, autonome, curieux, vivant et serein.

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Ah mais shadoko et Dubreuil, quel honneur, quel lyrisme, quelles envolées depuis mon départ ! Moi non plus je n'en demandais pas tant... et surtout, je ne demandais pas ça ! Je croyais vous l'avoir déjà dit assez clairement mais il semble que vous soyez durs de comprenure, vendeurs de solutions clés sur portes ! Mais au fait, qu'est-ce que je demandais ? Ben jo sais plus, j'a oublié en cours de route de vos soufflages de chaud et de froid et je vous avoue qu'aujourd'hui je m'en balance. Car figurez-vous que ce « je ne sais pas », c'est ce que j'ai de plus précieux que je n'achète à personne - à défaut de pouvoir partager avec des posteurs intelligents, je me sustente moi-même comme un grand. Tout ce à quoi votre manoeuvre aura abouti, c'est que j'investisse plus tôt que prévu mon site - afin de déjà contrer vos effacements systématiques de mes messages. A propos, je vous signale que l'écrit suivant est déjà posté. Je pense que les choses auraient pu se dérouler autrement et amicalement mais là, désolé, j'ai perdu toute confiance et cela ne se rattrapera plus, madame Dubreuil et Psypsy. Ne vous inquiétez donc surtout pas pour votre fond de commerce, je suis bien parti et bientôt vous n'entendrez plus parler d'alouanne.

A TROIS SAVANTS CONTRADICTEURS ET A UN POMPIER PYROMANE: TOUS MES VOEUX DE SUCCES

Suite à un feu bouté par un pompier pyromane et une bande de complices improvisés, une locataire enceinte se fait jeter hors de sa chambre d'hôtel plus tôt que prévu afin de rejoindre ses appartements - plus aucune raison d'encore moisir en ces lieux, se dit-elle. Après avoir payé des gages en nature et bien d'avantage durant 9 mois, elle se fait dire d'un côté: « Regarde, tu nous avais bien dit que tu quittais la chambre et voilà que tu y reviens ! »; et de l'autre: « Regarde, tu abandonnes la chambre en feu au lieu d'éteindre l'incendie qui gagne ». Selon l'adage « qui ne dit mot consent », elle aurait l'air de donner champ libre à des mensonges par omissions, suppressions de messages et interventions faussement éclairées qui s'en donnent enfin à coeur joie. En réalité, son départ arrange car, après les sources savamment embrouillées, maquillées, la voie est libre pour finir le travail de rebouclage de moutons de panurges en martelant des slogans genre « Engagez-vous, rengagez-vous ! ». Et cela derrière un jargon conceptuel évanescent destiné à effacer des doutes. Par la voie de ce locataire très loquace, des doutes qui risquaient de s'immiscer d'avantage en de jeunes consciences immatures et fragiles.

Quant au pompier pyromane qui a bouté le feu en faisant disparaître lui aussi les traces de son forfait, sur la facade, à destination des badauds, il écrit le doigt dans la suie:

« Chers futurs locataires durables du provisoire, j'espère que vous appréciez notre opération réussie de relustrage de nos lieux gratuits de détente et loisir. Et n'oubliez jamais de refaire appel à mes loyaux sévices ! Car si vous souffrez des brûlures que je vous inflige, c'est bien la démonstration que vous avez besoin d'un pompier compétent pour vous sauver du feu en préservant intacts vos jeux à la marelle ! Après ce malencontreux accident, contre monnaie sonnante et trébuchante, sachez que nous enroberons toujours vos précieuses plaies dans un silence compatissant et, parallèlement, dans un langage soit plaisant, soit révoltant, soit incompréhensible".

Ma foi, sur des mentalités peu formées à la critique, à l'auto prise en charge et à l'autonomie de pensée - et donc des esprits malléables, manipulables, impressionnables à souhait -, ça peut marcher...

:lol: :lol:  :lol: