"Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Dire ce que l'on vit, vivre ce que l'on dit :: II. Histoire collective, travail d'idée et plateforme d'échanges inter-obédiences / interdisciplinaires :: 3. Je pense
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"Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Rêve, psychologie et spiritualité (bis); journal de rêves
Message par Alouanne » 12 Jan 2013, 23:11
Bonjour
J'ai trouvé adresse de votre forum en encodant dans google les trois premiers termes du titre de ce fil d'échange / de discussion.
Je suis quelqu'un qui ai déjà "roulé" dans les univers "psy" et "spi"
et à la recherche d'un lieu où tenir un journal de rêves.
Je recherche plus exactement:
un endroit où je pourrais être à l'écoute dans la durée de rêves mis en relation étroite avec une contexualité immédiate et éloignée; et également plusieurs rêves entre eux (des éléments / images / thématiques constitutives des rêves et de leur contexte);
je souhaiterais mettre en oeuvre / poursuivre une écoute à la fois existentielle et en travail de pensée sur les prédicats théoriques relatifs, pour dire vite, aux univers "psy" et "spi".
J'ai besoin de dire, déposer, exprimer par moi-même me sachant être lu sans avoir à recevoir des propositions de tout ordre tant que je ne manifesterais pas ouverture et demande (je ne demande pas à priori des solutions, des propositions à vivre ou à penser).
Ceci dit, en temps utile, l'échange explicite avec autrui m'est précieux, il est évidemment le sens même du forum
et en cela que cette formule constitue aussi une approche du matériel de rêves différente de celle qui est aujourd'hui coutumière en cabinets privés (type psy-chothérapie / -chanalyse).
Voilà; ceci pourrait-il être le lieu
???
Bien à vous.
Dernière édition par Alouanne le 13 Jan 2013, 00:24, édité 5 fois.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 9:56, édité 7 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Concrètement...
Je verrais la possibilité d'ouvrir un fil, tout simplement, qui s'intitulerait "journal de rêves" ici dans cette section du forum
j'encode un rêve à la fois avec autoanalyse / écoute personnelle de mon rêve
et signalerais les moments "ouverts" pour des contributions / propositions constructives
et les rêves suivants à la suite
avec un "post analytique" mis à jour au fur et à mesure signalant les images / thématiques et leur pagination.
Une forme d'autothérapie assistée / à ciel ouvert par la parole-écriture-analyse-de-rêves, en qq sorte.Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 10:21
Je suis un peu étonné de ne pas recevoir de réponse, cette proposition est bien l'expression d'une "demande d'aide", bien que singulière, j'en conviendrai.
Je ne crée pas de nouveau fil ni de nouvel intitulé.
Depuis la date du premier postage trois rêves sont survenus, je les encode à la suite.
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
REVE 1: "RATTRAPEZ-LE"
Je me trouve dans un lieu genre ??? me vient "amphithéâtre", j'associe maintenant avec la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -. Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers. Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Soudain, un type que je vois courir, comme s'échapper, alors que, c'est étrange, tout est ouvert - j'associe donc avec asile, ou encore, maintenant, espace communautaire, en tout cas, et me vient un autre "concept" qui est une "maladie" - je trouve pas le mot - : quelqu'un qui ne supporte pas la foule, les lieu fermés - j'avais écrit "formé" - ou les lieux ouverts - me vient le mot "agoraphobie". Il passe devant moi mais je réalise trop tard que, je ne sais pour quelle raison, il est poursuivi et "on" - tout un chacun - devrait le rattraper. Je me dis maintenant que ce pourrait être pour une question de vol aussi.
Je le vois donc passer et quand je réalise que je "devrais" le rattraper, je crie et tente de le poursuivre en disant "Rattrapez-le !". Je me met en branle, il est dehors de cette "gare", maintenant, je cours en sortant également du lieu, pour réaliser, dehors, qu'il est trop loin - j'avais écris "moins" - et que je ne le rattraperai pas.
Finalement, brusquement démobilisé, je me dis que tant pis, qu'il vaut mieux que je m'occupe de moi, que je revienne à moi. Et je rebrousse chemin pour retourner là où je me tenais.
REVE 2: A. DEUX FEMMES, B. MA MERE, "CHAMP PUBLIC"; C. UNE GRUE, "JE DEVIENS CHANTEUR", 911
A
1.
Une femme laide et "agée" / "mature". Debout dans ? une chambre ? baiser sur la bouche, je la désire et insensiblement, pénètre en elle, ce qu'elle sent, devine et désire également. Elle me laisse m'avancer timidement, "secrètement". Quand ça devient clair elle me dit: "Ne pas dire à unetelle que nous aurons (couché ensemble)."
2.
Elle sont deux, je suis dans la chambre et les voit par la fenêtre ? Soudain elles sont là, elles s'étendent dans un lit, moi à gauche, elle au centre et son amie à droite. Je crois que son amie est plus jeûne mais pas vraiment jolie. Je les vois "gouines", comme dit le langage cru et populaire. C'est le moment où "j'atteins mon but" avec l'autre.
B
Seul sur mon lit, j'ai l'image d'un courant d'une eau pure, fraiche, lustrale, comme si j'avais été lavé et rafraichit par un lac pur et frais. J'ai l'image, le souvenir du beau visage de ma mère et je suis pris d'un sanglot irrépressible.
================
Phrase entendue au réveil: "Te donner et nous donner un champ public".
==================================
C
Posé à plat dos sur un lit, un genre de grue dépose ? quelque chose sur moi, c'est pas clair. Le résultat de cette "opération", c'est que par une sorte de jumelage, je deviens chanteur. A la fin de cette "scène", j'entends le mot "90". Association "911" et le concept de gémellité / double subtil invisible.
REVE 3: A. UN MUSICIEN CONNU DU MONDE DU JAZZ / DEUX COMPOSITIONS ECRITES; B. DES COMPOSITIONS ENREGISTREES
A
Un musicien connu issu du monde du jazz vient me voir avec un homme qui l'accompagne. Quelque chose se passe avec lui genre on joue un premier morceau / une de mes premières compositions et ça devait s'arrêter là. Je crois que la partition de ce morceau était élémentaire. Et voilà que ce musicien brandit la partition précise d'un autre morceau "plus complexe", plus élaboré. J'en suis heureux et surpris.
B
L'homme qui l'accompagne travaille avec des bandes enregistrées, fait des collages. J'entends se dérouler plusieurs anciens morceaux également, assez indifférent, pensant que cet homme pourrait les retravailler pour moi, qu'il est venu pour prendre cet autre matériel en compte également.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 17:24, édité 3 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Message par Alouanne » 17 Jan 2013, 11:07
J'aurais apprécié, de la part du staff qui "supervise" ces lieux, un mot d'accueil, de bienvenue, et une réponse genre "oui pourquoi pas ?".
Sans signe de vie, j'ai donc assumé ce silence, cette abstention, je ne vois plus nécessité, à ce stade actuel, d'interaction avec qui que ce soit.
Mes premiers rêves sont encodés, j'envisage prochainement de poursuivre mon travail.
Merci pour la lecture et l'accompagnement éventuel, je suppose.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 4:35, édité 1 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
REVE 1 : LE CONTEXTE
- Alouanne a écrit: "être à l'écoute dans la durée de rêves mis en relation étroite avec une contexualité immédiate et éloignée;"
Il manque un "t", quelque part. Quoique.
Consciencieusement, je vais faire enquête pour bien me souvenir et tenter de comprendre ce qui a déclenché ce rêve. Pour cela, je dois puiser d'une part dans mon journalier, d'autre part peut être retrouver et copier coller des extraits déposés sur le site / forum précédent où, sans réponse de ce côté, et découvrant qu'il y avait possibilité "là-bas" de "déposer" mes écrits dans une partie privée seulement réservée aux membres, j'avais commencé de déposer le "premier rêve".
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:08
Avant d'aller rechercher "les textes qui attestent" - douterais-je de ma réalité, que je doive, comme un scientifique ou l'avocat d'une cause, prouver le moindre de mes dires, établir que je ne suis pas fou, délirant, méchant, paranoïaque, illuminé ? -, je vais me contenter de l'état de ma mémoire, jugeant qu'en sa subjectivité totale, elle mérite bien ma confiance et ma considération - du moins la mienne. Les faits attestés, c'est cependant la nécessité impérieuse, pour moi, à travers cette écriture, de m'ancrer dans une réalité terrestre qui existe bien, sans nul doute ni contestation possible quant à sa réalité partageable avec d'autres sur un terrain d'entente minimum.
I. MA MEMOIRE.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:18
Ce dont je me souviens, monsieur le procureur, c'est d'avoir posté sur un site qui se nommait quelque chose genre 'L'arbre sacré" - un site "Jungien", on peut le dire, mais Jung, ça m'étonnerait que vous connaissiez, quoique.
Un beau site bien léché avec de belles personnes qu'on voit pas, qui derrière un pseudo disent de bien jolies choses. Comme moi aussi je sais jouer à ce jeu là, j'ai déposé mes petites choses dans les bonnes cases prévues jusqu'au moment, comme d'habitude, de déranger le maître des lieux et de me faire virer.
- Ah, vous êtes un caractériel !?
- C'est çaaaaa oui, écrivez, ajoutez scrupuleusement dans votre dossier, fonctionnaire de la santé, en situation politique chargée, ça peut toujours servir et comme en quarante avec les juifs, vous n'aurez fait que votre travail.
Dernière édition par la baleine le Lun 25 Jan - 0:20, édité 1 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:26
Bonjour.
Ceci est ma première intervention sur ce forum (j'ai peut être passé l'étape de la présentation, qui pourrait suivre au lieu ad hoc).
Ce forum est d'une très belle apparence et la thématique générale me parle assez bien, en ce sens que je suis un peu féru de Qabalah (Annick de Souzenelle, Emmanuel Levine, Carlo Suares) où un des outils de cette tradition est ledit "Arbre des séphirot".
Cet arbre, en effet, permet de relier, de tenir ensemble bien des choses du monde sensible et intelligible, je trouve donc une assez bonne idée de l'utiliser comme fil conducteur général, tronc central unifiant des branches d'un forum à thématique générale et ouverte tel que celui-ci...
Ceci étant dit... trêve de politesses, je suis ici avec une motivation précise. Je viens de publier sur un forum parallèle ce post que je copie colle ci-dessous:
Rêve, psychologie et spiritualité (bis); journal de rêves
Bonjour
J'ai trouvé adresse de votre forum en encodant dans google les trois premiers termes du titre de ce fil d'échange / de discussion.
Je suis quelqu'un qui ai déjà "roulé" dans les univers "psy" et "spi"
et à la recherche d'un lieu où tenir un journal de rêves.
Je recherche plus exactement:
un endroit où je pourrais être à l'écoute dans la durée de rêves mis en relation étroite avec une contexualité immédiate et éloignée; et également plusieurs rêves entre eux (des éléments / images / thématiques constitutives des rêves et de leur contexte);
je souhaiterais mettre en oeuvre / poursuivre une écoute à la fois existentielle et en travail de pensée sur les prédicats théoriques relatifs, pour dire vite, aux univers "psy" et "spi".
J'ai besoin de dire, déposer, exprimer par moi-même me sachant être lu sans avoir à recevoir des propositions de tout ordre tant que je ne manifesterais pas ouverture et demande (je ne demande pas à priori des solutions, des propositions à vivre ou à penser).
Ceci dit, en temps utile, l'échange explicite avec autrui m'est précieux, il est évidemment le sens même du forum
et en cela que cette formule constitue aussi une approche du matériel de rêves différente de celle qui est aujourd'hui coutumière en cabinets privés (type psy-chothérapie / -chanalyse).
Voilà; ceci pourrait-il être le lieu
???
Bien à vous.
Et encore:
Concrètement...
Je verrais la possibilité d'ouvrir un fil, tout simplement, qui s'intitulerait "journal de rêves" ici dans
cette section du forum
j'encode un rêve à la fois avec autoanalyse / écoute personnelle de mon rêve
et signalerais les moments "ouverts" pour des contributions / propositions constructives
et les rêves suivants à la suite
avec un "post analytique" mis à jour au fur et à mesure signalant les images / thématiques et leur pagination.
Une forme d'autothérapie assistée / à ciel ouvert par la parole-écriture-analyse-de-rêves, en qq sorte.
En fonction de mon ressenti et du déroulement interactif (je ne suis plus un débutant dans cette démarche) je pourrais même imaginer une circulation entre ces deux forum, en plus de copies de documents issus de forum précédents.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:33
Réponse du Maître de Ces Lieux (c'est moi qui souligne ):
Bonjour Alouanne,
C'est une bonne idée de tenir ici un journal de rêves, d'autant que je suis féru d'interprétation des rêves. Voir par exemple ici-même :
http://arbresacre.forumactif.com/t82-an ... -par-kouen
Cela étant dit, je te suggère, en raison même des raisons que tu soulèves, que ce sujet soit déplacé dans une rubrique privée :
http://arbresacre.forumactif.com/f17-jo ... es-membres
Dis-moi si tu es d'accord.
J'ai donné accord et maintenant que je suis viré je n'ai plus accès à mes documents, heureusement que j'en ai conservé copie... le Maître et sa Comparse ne perdent donc rien pour attendre.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:47
Bonjour Kutnahorum
Merci pour ce lien:
http://arbresacre.forumactif.com/t82-an ... -par-kouen
Oui, j'avais entrelu ce rêve, ce qui m'a encouragé à vous faire cette proposition en ce lieu qui comptait au moins ce précédent.
Concernant ton analyse que je trouve très convaincante, j'en dirais bien quelques mots non sur le contenu, mais pour lancer un débat, une réflexion éventuelle sur des principes, s'il s'avérait qu'une pousse de journal de rêve deviendrait sur ce forum ou ailleurs un arbre constitué, voire disperserait des semences. Concernant ton retour sur ce rêve, ne prends donc pas ceci pour une critique te concernant, mais plutôt comme une réflexion générale sur cet enjeu de l'écoute singulière de "son rêve" par le rêveur, d'une part, et sur la possibilité de partages communautaires autour des rêves, d'autre part.
=====================
Je dirais que tu as mis en oeuvre, dans ce rêve, ce que je nomme la "résonance" - en gros, sans rien connaître des conditions "objectives" dans lequel le rêve a été fait et qui, pour la rêveuse, renvoie d'une part à un contexte "d'immédiateté" - ce qui s'est passé pour elle juste avant de faire ce rêve - d'autre part à des enjeux "plus profonds", tu dis au rêveur ce que tu entends si ce rêve était le tiens en présumant l'existence de principes généraux valables "pour tous".
Si la résonance des autres vient avant la propre mise au travail du rêveur / de la rêveuse, le risque est qu'il ne puisse envisager ses propres voies car d'emblée orientées, déviées voire "bouchées" par d'autres. C'est, je crois, à la fois une qualité fédératrice du rêve et de la pensée théorique et un danger de la connaissance de toute théorie / des "archétypes" - dont le "pansexualisme freudien" - que de gommer, négliger des "détails" qui se trouvent derrière...
C'est "l'Arbre qui cache la forêt" que j'évoquais, et qui est aussi - pour moi, d'abord et avant tout - une forêt d'histoire et de ressentis, aussi, pour la rêveuse, qui engage ses couches "écrasées" de mémoires vives, douloureuses, le plus souvent, du bout de son rêve pointant comme un crocus sous une couche épaisse de neige hivernale - une histoire enfouie, des sentiments comme des doigts engourdis d'un rêveur émergeant du tréfonds de la terre et, supposément, reliés à un corps total encore invisible, à déterrer.
Tu les as bien identifié, ces zones enfouies, j'attendrais personnellement que les lecteurs lucides aient confiance et patience pour que je les découvre par moi-même; et en dernier recours, quand je "sèche", de m'ouvrir des pistes - et non de me donner d'emblée l'intégralité de leur réponse. Car je préfèrerai toujours élaborer par moi-même, "m'approprier" mes "réponses" qui ne peuvent être, à mon sens, seulement des réponses rationnelles et explicatives, mais déployant aussi un univers historique, sentimental et émotionnel "à dépasser" - le dépasser veut dire qu'il doit d'abord s'être "déposé", manifesté "au grand jour"...
================
Ma position est donc que je crois que ce qui s'intègre, de la part du rêveur, doit faire l'épreuve d'une quête personnelle le concernant où, complémentairement à cette "méthode par résonance"
- chacun dit ce que le rêve évoque pour lui mettant en oeuvre son intuition, sa sensibilité, ses connaissances théoriques, etc - il y aurait / pourrait y avoir, en cas de panne sèche, la "méthode socratique" - son savoir est en lui et des questions le mettent lentement au seuil de sa propre co naissance.
J'avoue que moi-même le plus souvent échoue dans cette possible "intervention" qui tient parfois du sacrifice héroïque, ne résistant pas au plaisir de révéler au plus tôt l'incroyable sagesse de l'inconscient du rêveur... au rêveur... ce qui au fond est bien paradoxal.
Bien sûr, on peut légitimement attendre cette autodiscipline d'un "psy" et non du "tout venant" sur un forum même très bien fréquenté, ce qui n'empêche de tracer une direction possible.
Pondération du point précédent: certaines personnes - et je pense que ce devait être le cas pour cette première expérience pour la rêveuse - ont besoin d'exemples, d'être inspirées avant de se mettre dans une démarche "plus active" pour elles-mêmes et par elles-mêmes.
En conclusion, "la méthode par résonance" et la méthode "socratique" sont toutes deux valables et intéressantes, elles se pratiquent avec plus ou moins de pertinence selon le contexte.
===============
En dernière conclusion, concernant tout ce qui précède, je te cite:
autant il est très bénéfique de prendre contact avec notre inconscient (qui appartient aussi à l'inconscient collectif, et est l'au-delà : au-delà de la conscience), autant le risque est de chercher à le contrôler par le mental.
au fond, il me semble que nous sommes d'accord. En même temps, comme vous l'avez dit, il y aurait à différencier le mental qui ratiocine et le mental inspiré. Ce dernier, par élaboration longue dans la durée, permet parfois de voir émerger l'inentendu. Tout savoir pour l'autre ne prend sa source essentiellement qu'en soi-même... apprendre à pêcher plutôt que donner des poissons à manger.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 19:56
"Crocus... neige hivernale..." bon, bcp de littérature tout ça, je cite car ceci est le point de départ de l'élément déclencheur du rêve
à savoir, parmi d'autres postages d'Alouanne
une sorte de réponse du Maître au sein de ses ouailles
qui était sensée adouber une sorte de nouveau disciple en maintenant bien la distance professorale
pour un contenu bien pauvre, voire inconsistant
- une sorte de baudruche dans un théâtre pour nains.
Et je regrette
mais faut pas prendre Alouanne pour un con.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:00
Oui, effectivement, il est toujours mieux que le rêveur apprenne par lui-même à décrypter ses rêves.
Cependant, tu n'es pas sans savoir que c'est quelque chose d'extrêmement difficile, qui ne peut pas se faire du jour au lendemain. Aussi est-il préférable de donner les moyens aux autres de pouvoir le faire par eux-mêmes. On ne peut pas apprendre ex nihilo et comme par enchantement. Cela demande à la fois beaucoup d'intuition et d'empathie, mais aussi beaucoup d'esprit d'analyse et de connaissances (l'aspect féminin et l'aspect masculin conjugués, en quelque sorte).
Mais en effet, il est très tentant, quand on maîtrise tout ça, de systématiquement donner les clés au rêveur plutôt que le laisser les trouver tout seul, et c'est un écueil dont il faut se garder, ce qui demande beaucoup d'efforts, comme tu le dis.
Par ailleurs, je me permets :
1) De te poser une question : Quel est le sens de ta démarche, qui est de partager tes rêves, mais sans que ce soit une invitation au dialogue ? Qu'espères-tu en retirer ?
2) De te suggérer de ne pas trop te disperser en citant des passages d'autres topics de ce forum, et d'autres passages, en citant des passages de tes propres messages sur ce topic, en n'étant pas assez concis, voire pas assez clair, non pas que personnellement cela me gêne, mais parce que le tout risque d'alourdir beaucoup trop le contenu, te laissant ainsi beaucoup moins de chances d'être lu.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:03
Alors je sais pas si j'ai rêvé, peut être
ou bien c'est bien écrit en toutes lettres
je cite:
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:09
j'attendrais personnellement que les lecteurs lucides aient confiance et patience pour que je les découvre par moi-même; et en dernier recours, quand je "sèche", de m'ouvrir des pistes - et non de me donner d'emblée l'intégralité de leur réponse . Car je préfèrerai toujours élaborer par moi-même, "m'approprier" mes "réponses" qui ne peuvent être, à mon sens, seulement des réponses rationnelles et explicatives, mais déployant aussi un univers historique, sentimental et émotionnel "à dépasser" - le dépasser veut dire qu'il doit d'abord s'être "déposé", manifesté "au grand jour"...
d'une part;
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:11
"la méthode par résonance" et la méthode "socratique" sont toutes deux valables et intéressantes, elles se pratiquent avec plus ou moins de pertinence selon le contexte.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:21
Quand j'ai reçu le message si "raisonnable", si pondéré, si excellemment bien formulé au delà de son contenu et qui était de faire son cinoche paternaliste
et son autojustification creuse - des mots, du vent -
je me suis vraiment senti mal.
Je crois qu'à ce moment-là j'avais aussi beaucoup posté dans différents sujets
et que c'est comme si soudain un petit diablotin me soufflait à l'oreille que j'avais affaire à une bande de pignoufs
qui font joujou sur la toile avec des grands mots
sans savoir grand chose
finalement.
En quoi avais-je besoin de me mettre en scène
moi aussi
dans ce jeu de dupes ?
Séduire quoi qui ? Le pseudo maître - lui baiser les pieds, peut-être ?
Les ouille ouilles, les aie aie, les ouailles ?
Un moment de grande lucidité
donc
qui m'a mis dans une démobilisation complète de ma "grande affaire d'écriture".
Et je crois - je dois vérifier - que c'est à ce moment précis que j'ai fait le rêve.
A ce moment-là, je me suis morfondu en silence
et n'ai plus rien posté dans l'immédiateté
- le laissant dans son jus
le pignouf.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:43
S'ensuit:
peux-tu me dire, s'il te plait, en tes mots
- les points essentiels que j'ai exposé
- où tu puises ce que "tu me fais dire" et, désolé, où tout lecteur attentif pourra déceler, après examination, que je n'ai pas dit ?
===========
Tu as demandé dans ton règlement de réfléchir avant de poster
j'ignore si tu avais réfléchi pour tes deux postages me concernant (dont l'autre qui me demande une nouvelle "précision" concernant "l'arbre qui cache la forêt")
là je me demande tout simplement - excuses-moi - si tu sais correctement lire et comprendre un texte qui t'est adressé.
Il est possible que des éléments non strictement rationnels perturbent ta traduction, et j'ai imaginé que le temps te conduirait à rectifier le tir.
Je n'ai pas l'intention de répéter ce que j'ai, il me semble, exposé assez clairement sur ce site - sur ton site -
ni répéter que je ne souhaite pas recevoir ici de conseil de quelque ordre que ce soit concernant le travail sur mes rêves que j'envisageais de mener.
A cette heure et en cette circonstance, je crains - et je regrette vivement - que ce soit irrémédiablement compromis.
---------------------
Bonne poursuite à tous.
Autrement, dit, à ce moment, je n'ai plus du tout envie de m'investir
j'ai juste envie de m'enfuir
- et de m'enfouir, de honte aussi -
je trouvais avoir assez consenti d'efforts / assez fait oeuvre d'allégeance au maistrion
en publiant
et même en proposant des bases pour un débat en vue d'un futur de mon journal
voire d'autres sur son site
et que s'il ne fait pas en échange effort minimal de traduction
et de restitution
je ne vois pas pourquoi je devrais répéter avec les points sur les i
- je lui lèche déjà les bottes, y voudrait pas que je les lui cire, en plus.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 23:48, édité 4 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 20:52
Dernier postage avant une "seconde vague":
En ce postage:
Rêve, psychologie et spiritualité (bis); journal de rêves
Bonjour
J'ai trouvé adresse de votre forum en encodant dans google les trois premiers termes du titre de ce fil d'échange / de discussion.
Je suis quelqu'un qui ai déjà "roulé" dans les univers "psy" et "spi" et à la recherche d'un lieu où tenir un journal de rêves.
Je recherche plus exactement:
un endroit où je pourrais être à l'écoute dans la durée de rêves mis en relation étroite avec une contexualité immédiate et éloignée; et également plusieurs rêves entre eux (des éléments / images / thématiques constitutives des rêves et de leur contexte);
je souhaiterais mettre en oeuvre / poursuivre une écoute à la fois existentielle et en travail de pensée sur les prédicats théoriques relatifs, pour dire vite, aux univers "psy" et "spi".
J'ai besoin de dire, déposer, exprimer par moi-même me sachant être lu sans avoir à recevoir des propositions de tout ordre tant que je ne manifesterais pas ouverture et demande (je ne demande pas à priori des solutions, des propositions à vivre ou à penser).
Ceci dit, en temps utile, l'échange explicite avec autrui m'est précieux, il est évidemment le sens même du forum et en cela que cette formule constitue aussi une approche du matériel de rêves différente de celle qui est aujourd'hui coutumière en cabinets privés (type psy-chothérapie / -chanalyse).
Voilà; ceci pourrait-il être le lieu
???
Bien à vous.
... en ce postage, il me semble que tout était déjà dit, et l'essentiel mis en gras.
Alors vraiment, je ne comprend pas. C'est dommage.
La beauté purement graphique de ce site et "l'intelligence" des interventions démontrant, apparemment, une "haute culture", c'est peut-être cela qui est l'arbre cachant la forêt
???
Vraiment désolé - surtout pour moi.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 21:07
Et je découvre encore:
j'encode un rêve à la fois avec autoanalyse / écoute personnelle de mon rêve
et signalerais les moments "ouverts" pour des contributions / propositions constructives
et les rêves suivants à la suite
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 21:31
---------------------
II. LES FAITS
Au lu du postage précédent
il apparaît de manière flagrante
que cette intervention (je souligne):
Par ailleurs, je me permets :
1) De te poser une question : Quel est le sens de ta démarche, qui est de partager tes rêves, mais sans que ce soit une invitation au dialogue ?
c'est vraiment ne pas avoir lu ce qui était écrit en toutes lettres
je répète:
"... ET SIGNALERAI LES MOMENTS OUVERTS POUR DES CONTRIBUTIONS / PROPOSITIONS CONSTRUCTIVES"
Pour ce qui concerne "ma démarche et le "Qu'espères-tu en retirer ?" j'ai répondu également, j'ai assez écrit, que lui fasse aussi son travail
brdl d m.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 21:39
Entre ces événementicules / tempêtes dans mon verre d'eau
un autre fil de discussion sur "L'Ombre"
- ah très bien, l'Ombre; voilà un concept typiquement jungien:
"Cherrrrs zamis
derrrrrière vous comme vous voyez se trouve l'Ombre
et à gauche la tour Effel
et à droite
le Boulevard des Invalides et les perroquets
de madame Bolivard et de monsieur Perruchet.
Surtout que l'Ombbbbre
voyez-vous n'est-ce pas
c'est surtout celle des autres
le bal des ombres connaît pas.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 21:46
Ce que je veux dire c'est que si le mossieu faisait la sourde oreille
en soulignement lourdement que je "n'invitais pas au dialogue"
c'est évidemment à mettre en relation avec son enthousiasme du début
dans la phrase que j'ai souligné
où il se frottait déjà les mains à l'idée
de démontrer à la galerie de ses admirateurs béats
l'étendue de son grrrand savoir d'analyste jungien.
A ben non désolé
mes rêves c'est pour moi
et ici c'est moi qui cause
t'as pigé ???
Et comme tu piges pas vite he ben je me tire
pignouf.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 21:55
Je vas pas m'attarder sur l'analyse à la loupe voire au microscope
de ce microcosme sociologique "communautaire" sur la toile d'araignée
sinon pour dire rapidos:
la comparse
du mossieu
s'est servie de mon rêve pour conclure qu'elle avait tout compris
- avant que je commence l'analyse
j'appelle cela de l'instrumentalisation de la parole d'autrui -
et que ça justifiait
que je sois viré
(je suppose
car j'ai été viré juste après).
Y aurait d'autres collages à faire et analyse plus fine
mais finalement
j'en ai rien à ch. / gerber
j'ai des choses bien plus intéressantes à faire dans ma vie
que me prendre le choux avec des imbéciles intégraux.
FIN
PUNT
POUR L AFFAIRE DU GRAND ARBRE SACRE DE MES FESSES.
Dernière édition par la baleine le Lun 25 Jan - 0:31, édité 5 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:05
Alouanne a écrit:REVE 1: "RATTRAPEZ-LE"
Je me trouve dans un lieu genre ??? me vient "amphithéâtre", j'associe maintenant avec la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -. Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers. Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Soudain, un type que je vois courir, comme s'échapper, alors que, c'est étrange, tout est ouvert - j'associe donc avec asile, ou encore, maintenant, espace communautaire, en tout cas, et me vient un autre "concept" qui est une "maladie" - je trouve pas le mot - : quelqu'un qui ne supporte pas la foule, les lieu fermés - j'avais écrit "formé" - ou les lieux ouverts - me vient le mot "agoraphobie". Il passe devant moi mais je réalise trop tard que, je ne sais pour quelle raison, il est poursuivi et "on" - tout un chacun - devrait le rattraper. Je me dis maintenant que ce pourrait être pour une question de vol aussi.
Je le vois donc passer et quand je réalise que je "devrais" le rattraper, je crie et tente de le poursuivre en disant "Rattrapez-le !". Je me met en branle, il est dehors de cette "gare", maintenant, je cours en sortant également du lieu, pour réaliser, dehors, qu'il est trop loin - j'avais écris "moins" - et que je ne le rattraperai pas.
Finalement, brusquement démobilisé, je me dis que tant pis, qu'il vaut mieux que je m'occupe de moi, que je revienne à moi. Et je rebrousse chemin pour retourner là où je me tenais.
Revenons donc à nos moutons.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:28
Bon, j'en ai pas fini - le fou n'en a pas fini - avec les collages.
Ceci pour comprendre
le virage
qui a provoqué
que le fou se fasse virer
de l'asile d'Al Capone et de ses comparses Aliénés
armés
jusqu'aux dents
poil de brosse à dents.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:30
Tant que j'y suis, pour en avoir personnellement le coeur net, je poursuis.
Kutnahorum a écrit:
Oui, effectivement, il est toujours mieux que le rêveur apprenne par lui-même à décrypter ses rêves.
1. Cependant, tu n'es pas sans savoir que c'est quelque chose d'extrêmement difficile, qui ne peut pas se faire du jour au lendemain.
2. Aussi est-il préférable de donner les moyens aux autres de pouvoir le faire par eux-mêmes. On ne peut pas apprendre ex nihilo et comme par enchantement. Cela demande à la fois beaucoup d'intuition et d'empathie, mais aussi beaucoup d'esprit d'analyse et de connaissances (l'aspect féminin et l'aspect masculin conjugués, en quelque sorte).
3. Mais en effet, il est très tentant, quand on maîtrise tout ça, de systématiquement donner les clés au rêveur plutôt que le laisser les trouver tout seul, et c'est un écueil dont il faut se garder, ce qui demande beaucoup d'efforts, comme tu le dis.
1. Le rêve nous est un langage le plus proche, déléguer aux "spécialistes" est selon moi une erreur. Avec son ternaire "Symbolique - Réel - Imaginaire", la psychanalyse d'orientation lacanienne ne prétend du moins pas prendre position sur une quelconque "vérité" du rêve. Le silence de l'analyste et le concept d'assomption du "sujet" - celui qui s'engage dans sa parole et dans ses actes - donne toute latitude au parleur pour assumer ses dires et ses actes. Je ne sens pas cette ouverture inconditionnelle, ici, qui implique aussi une capacité de mise en retrait. Il me semble que ton égo est "trop présent" sur ce site. Je te parle aussi franchement que tu as bousculé quelqu'un, sur ce site, viré pour cause de "croyance" - à chacun la sienne.
2. Tu dis ce qu' "on ne peut pas faire" mais que peut-on faire d'autre, que proposes-tu mis à part ce que j'ai déposé en ton lieu ? A te lire, pour comprendre son rêve il faudrait passer par "ceux qui savent" / "ceux qui ont étudié". Le langage des rêves n'a pas attendu Freud ou Jung pour parler aux humains dans des périodes où les "connaissances objectives" et les technocrates de tout poils ne sévissaient pas encore.
3. Je n'ai pas dit "beaucoup d'effort"; cette expression tirée du contexte ne veut rien dire, je ne m'y retrouve pas du tout.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:32
Kutnahorum a écrit:
Par ailleurs, je me permets :
1) De te poser une question : Quel est le sens de ta démarche, qui est de partager tes rêves, mais sans que ce soit une invitation au dialogue ? Qu'espères-tu en retirer ?
2) De te suggérer de ne pas trop te disperser en citant des passages d'autres topics de ce forum, et d'autres passages, en citant des passages de tes propres messages sur ce topic, en n'étant pas assez concis, voire pas assez clair, non pas que personnellement cela me gêne, mais parce que le tout risque d'alourdir beaucoup trop le contenu, te laissant ainsi beaucoup moins de chances d'être lu.
1. Je n'ai donc absolument pas exclu le dialogue, j'ai dit que je ne voulais pas, en ce qui me concerne, qu'on intervienne dans mon travail tant que je n'ai pas signalé que j'étais en demande ou que j'avais clôturé quelque chose - tant que je n'étais plus dans une certaine "urgence" pour poster, et que donc je mettais une ponctuation provisoire.
2. Je me fiche d'être lu par une majorité mais accorde beaucoup d'importance aux qualité de coeur et d'intelligence ne fusse que de quelques personnes - ou même une seule personne - là où j'écris. J'écris comme si je présentais un atelier perso de travail "en temps réel", et non un produit fini, séduisant. Bref, ton intervention me paraît complètement "à côté" de ce qui compte pour moi, fait sens pour moi.
Ella, un cadeau d'Elle à un allumé nommé alouanne
https://www.youtube.com/watch?v=mYlhlW6OWZw
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Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:33
Enfin, dernier point: la communication.
Je pense que l'exclusion d'un membre pose le problème éternel des fragilités individuelles qui ne trouvent aucun endroit pour leur permettre d'être accueillies, négociées. Ce site comme tous les autres que j'ai fréquenté manque d'une méthodologie pour éviter ce qui vient de se re produire ici-même à cet instant.
C'est bien dommage.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:34
Pas de problème, Alouanne, personne ne t'a exclu, bien au contraire, mais libre à toi de te sentir persécuté, de te placer au-dessus des autres, et de ne dialoguer qu'avec toi-même.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:35
Kutnahorum a écrit:
Pas de problème, Alouanne,
4. personne ne t'a exclu, bien au contraire, mais
1. libre à toi de te sentir persécuté,
2. de te placer au-dessus des autres,
3. et de ne dialoguer qu'avec toi-même.
1. Puis-je savoir sur quoi tu te fondes pour affirmer que je "me sens persécuté" ?
2. Idem, quels éléments te permettent de dire que je me place "au dessus des autres" ?
3. Idem, quel éléments te permettent de dire que je ne veux dialoguer "qu'avec moi-même" ?
A propos de dialogue, je te fais remarquer qu'aux questions qui précèdent, il y a les précédentes auxquelles tu n'a pas encore répondu. J'aimerais que tu me fasses un petit travail de "restitution".
Sur mon site, les interprétations et cette irruption dans "mon espace" d'écoute / d'analyse ferait l'objet d'un avertissement, mais n'aurait pas même lieu car l'organisation ne le permettrait tout simplement pas.
Je remarque que, en principe, sans rien connaître de moi en ce lieu et comme responsable de "ton site", ton intervention est du genre stigmatisante - et de plus, en public -, une brochette d'interprétations abusives, en tout cas, ce qui, s'il s'avérait que j'avais des raisons de me sentir "persécuté", pourrait tout autant aggraver les choses, confirmant apparemment la justesse de mon vécu subjectif.
4. Je n'ai pas dit que quiconque m'avait exclu, j'ai parlé de quelqu'un d'autre que vous avez exclu dans les conditions habituelles des forum que j'ai évoqué.
Pour ce qui précède, je considère ton intervention comme abusive - tu ne vérifies pas mes dires avant de "réagir" et tu "m'interprètes" à tout va, voire tu te poses "en psy" sans répondre à mes interpellations précises (ce dernier point, de ma part, est aussi une interprétation abusive, disons que je parle de ce que j'imagine)
et tu ne sembles pas vouloir prendre en compte ma demande qui est de ne pas intervenir, dans mon journal / travail d'analyse de rêves qui vient à peine de commencer, sans que j'aie signalé disponibilité ou une demande précise / un questionnement particulier.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:37
Pour ce qui "nous concerne" et tout ce qui concerne ce que je nommerais la "communication", à l'avenir, afin de permettre une meilleure lisibilité, puis-je te demander de ne plus interférer avec le "texte du rêve" et le travail d'analyse proprement dit qui est selon moi la spécificité de ce fil
mais de réserver cela à un autre fil que j'ouvre et que j'intitule "Communication" ?
Merci d'avance.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:38
Je n'ai fait que t'accueillir, donner une réponse favorable à ta demande, te poser des questions, et te faire des suggestions dans ton intérêt. Le reste n'appartient qu'à toi.
J'ai fait l'effort, malgré toutes tes élucubrations sans fondement, de te répondre tout de même, mais c'est la dernière fois; je te laisse dialoguer seul pour ne plus t'importuner.
En outre, tu t'es permis d'emblée de tenir des propos non seulement critiques, mais ensuite insultants, sans raison, ce qui est un motif d'exclusion acte déplaisant pour moi, mais nécessaire).
Tes expériences malheureuses sur d'autres forums ne te permettent pas de faire des suppositions à tout va et de te sentir agressé avant même qu'on t'ait parlé.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:40
Ici je dévie vers un nouveau fil que je crée et nomme "Communication":
Kutnahorum a écrit:
1. Je n'ai fait que t'accueillir, donner une réponse favorable à ta demande, te poser des questions, et te faire des suggestions dans ton intérêt. Le reste n'appartient qu'à toi.
2. J'ai fait l'effort, malgré toutes tes élucubrations sans fondement, de te répondre tout de même, mais c'est la dernière fois; je te laisse dialoguer seul pour ne plus t'importuner.
3. En outre, tu t'es permis d'emblée de tenir des propos non seulement critiques, mais ensuite insultants, sans raison, ce qui est un motif d'exclusion acte déplaisant pour moi, mais nécessaire).
4. Tes expériences malheureuses sur d'autres forums ne te permettent pas de faire des suppositions à tout va et de te sentir agressé avant même qu'on t'ait parlé.
En temps utile, je copie colle tout ceci et ce qui précède - qui ne manque pas d'intérêt - dans le fil parallèle dont j'ai parlé que je créerai concernant ce que je nomme l'enjeu de "communication".
(Issu de ce fil:
http://arbresacre.forumactif.com/t110p1 ... l-de-reves )
===================
3. En outre, tu t'es permis d'emblée de tenir des propos non seulement critiques, mais ensuite insultants, sans raison, ce qui est un motif d'exclusion acte déplaisant pour moi, mais nécessaire).
Je viens de découvrir, si je comprend bien, que je serais exclu de ton forum pour propos "non seulement critiques, mais ensuite insultants"
j'attends confirmation de ta part
et ajoute aux questions qui précèdent ce que tu entends (citations) par propos "non seulement critiques, mais ensuite insultants".
Si cette décision se confirmait dans "ton staf" - puisque, si j'ai bien compris, vous êtes deux ici à prendre ce genre de décision -
merci de me permettre de mettre ici un lien vers mon site
dont je viendrai mettre l'adresse
avant de supprimer mon compte.
===============
Je suspens donc la suite et attend ta / votre confirmation.
Bien à toi, bien à vous.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:42
Amethyste a écrit:
Alouanne,
Je me pose une question...
1. Pourquoi venir sur un forum, et poster un sujet qui, te serait exclusivement réserver ?
Dans ce cas, tiens un journal chez toi !
2. De plus, les personnes ici ne sont pas là pour se prendre des reflexions. Si ce forum ne te conviens pas, on te retient pas.
3. Les monologues c'est pas trop l'esprit du forum, nous sommes dans l'echange ici...
1. Amethyste, je ne crois pas avoir dit que ce sujet m'était, je te cite, "exclusivement réservé"; je me demande donc, également te concernant, si tu as lu ce que j'ai posté ?
2. "On ne te retient pas" - merci pour l'accueil; heureusement que je sais mettre la distance nécessaire.
3. / 2. Puis-je savoir ce que tu entends par le mot "échanger" - échanger concernant quoi et de quelle manière pour que ce soit utile pour tout le monde ? Je remarque, pour commencer de répondre à cette question de mon côté, que tu dis "nous sommes dans l'échange" mais en même temps "nous ne sommes pas là pour prendre des réflexions", et puis tu parles de "monologues...".
Vous êtes là pour réfléchir / discuter uniquement en théorie / entre intellectuels sur "l'Ombre", ou bien pour voir aussi, de cette théorisation / de ce concept, peut-être, une mise en pratique praticable et souhaitable pour toutes les parties concernées ?
Si, comme vous dites, vous êtes pour le dialogue, soit ! La place est ouverte.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:49
S'ensuit interpellation d'une autre posteuse (qui n'est pas la précédente que je nomme la "comparse" du maîstre)
dans le fil souhaitant traiter de communication
dans la section "journaux et produits du terroir"
Kouen a écrit:
Juste une idée en passant : "pourquoi ne pas réaliser un Blog" ?
Je te répond ici:
http://arbresacre.forumactif.com/t111-alouanne#1112
Bonne journée.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 22:53
Je répond dans un "fil de présentation":
J'en ai réalisé deux, jusqu'à présent, et les ai "détruit". Trop long à expliquer; mais il est clair qu'ici comme ailleurs, le forum permet des inter connections entre des sous forum qui sont comme des représentations, avec les différents "acteurs" / personnages qui y postent - et bien entendu, qui sont aussi des personnes réelles - de différentes parties de moi / de nous en relative dysharmonie / harmonie apparente; ce qui suscite des heurts très violents, le plus souvent, et, comme dans la vie réelle, pose des questions philosophiques et pratiques d'importance vitale.
Par exemple, comme je disais, le "moi" est-il pensable hors du "nous" / d'un collectif ? Les rêves eux-mêmes qui "mettent en scène" des "personnages" tendent à dire de manière imagée, selon moi scratch, que notre psyché est comme un patchwork de tout ce qui est dans le cosmos et dans le monde.
Le blog est trop "individualiste" et "attend" que le monde vienne "vers le moi"
le forum est le lieu du "nous", mais en tant que ce "nous" risque aussi de noyer / d'écraser ce "moi"
comment trouver et créer, entre ces deux "extrêmes", une articulation féconde ?
Cela pose notamment des questions de communication, mais permet aussi, comme dans un cerveau, de faire des liens significatifs entre différents fils de discu qui, apparemment, sont sans relations directes entre eux, alors que la croissance de conscience établit sans cesse de nouvelle connections, "unifie" des parties dans un tout.
===
Ceci dit, ta suggestion, bien sûr que j'y pense. Il est possible que ce qui précède ne soit qu'une justification intellectuelle pour des raisons plus profondes.
Comme bien entendu, les promoteurs de ce site "ne me retiennent pas", qu'ils ne s'inquiètent, je ne suis pas du genre à m'imposer
je termine l'analyse de mon "premier rêve" et mon "exposé" avec les "exemples" sur la communication consciente et ensuite je m'en irai.
===========
Bien à vous, bien à tous.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 23:03
"VOUS ÊTES BANNI DE CE FORUM"
C'est après ce dernier postage
et le fait que j'ai également "détourné" Kouen
du fil Communication
- j'ai dit "en temps utile ce fil est ouvert"
mais ouvert pour traiter du sujet "communication"
et non pour traiter de "tout et n'importe quoi" -
que j'ai trouvé le commentaire de la Comparse du mossieu
écrivant dans mon fil d'analyse de ce premier rêve:
"Bon, je ferai celle qui n'a rien vu, et de toute façon le dire ne servirait à rien"
- (je suppose: pour le vol) -
et ensuite
- le lendemain, alors que j'envisageais de commencer
comme j'avais dit
l'analyse
et mon exposé sur la "communication consciente" -
j'ai reçu le gentil message
après encodage de mon numéro d'identification
"Vous êtes banni de ce forum".
=====================
Un asile de fous
c'est bien ce que disait le rêve
et comme d'hab
le bal des Ombres ça existe
mais y a personne pour les faire danser.
Dernière édition par la baleine le Sam 23 Jan - 0:06, édité 3 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 23:05
le bal des Ombres ça existe
mais y a personne pour les faire danser
Enfin, y manque la musique / la partition détaillée.
Messagepar Alouanne » 17 Jan 2013, 23:08
Bon, revenons à nos moutons:
Alouanne a écrit:REVE 1: "RATTRAPEZ-LE"
Je me trouve dans un lieu genre ??? me vient "amphithéâtre", j'associe maintenant avec la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -. Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers. Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Soudain, un type que je vois courir, comme s'échapper, alors que, c'est étrange, tout est ouvert - j'associe donc avec asile, ou encore, maintenant, espace communautaire, en tout cas, et me vient un autre "concept" qui est une "maladie" - je trouve pas le mot - : quelqu'un qui ne supporte pas la foule, les lieu fermés - j'avais écrit "formé" - ou les lieux ouverts - me vient le mot "agoraphobie". Il passe devant moi mais je réalise trop tard que, je ne sais pour quelle raison, il est poursuivi et "on" - tout un chacun - devrait le rattraper. Je me dis maintenant que ce pourrait être pour une question de vol aussi.
Je le vois donc passer et quand je réalise que je "devrais" le rattraper, je crie et tente de le poursuivre en disant "Rattrapez-le !". Je me met en branle, il est dehors de cette "gare", maintenant, je cours en sortant également du lieu, pour réaliser, dehors, qu'il est trop loin - j'avais écris "moins" - et que je ne le rattraperai pas.
Finalement, brusquement démobilisé, je me dis que tant pis, qu'il vaut mieux que je m'occupe de moi, que je revienne à moi. Et je rebrousse chemin pour retourner là où je me tenais.
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 06:26
la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -.
J'A POURSUIVI MON FIL / J'A PAS PERDU MON FIL / MA DESTINATION; ON LA LUI FAIT PLUS
Je n'ai fait que t'accueillir, donner une réponse favorable à ta demande,
Dans cet espace
qui "devait" donc offrir
(non pas uniquement à des "demandeurs"
mais aussi à des offreurs
- qui au fait
valorisent
et pas un peu
"son site" ! -)
au delà du si joli
et même luxueux graphisme
et si chaleureux et tout et tout
tout simplement
des conditions valables et basiques
pour tenter de mener
un travail correct autour des rêves
me voilà donc émotionnellement bousculé
et objectivement
voilà "mon fil" squatté par des éléments étrangers.
Néanmoins / nez en moins
je tiens bon la barre
et après avoir
dans la gare
luxueuse
séparé et détourné les wagons importuns
de la destination "Journal de rêves"
vers la destination "Communication"
j'a poursuivi mon fil / j'a pas perdu mon fil !
C'est qu'on la lui fait pas à cet Alouanne !
(On la lui fait plus).
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 06:31
Et j'a posté la suite qui concernait "mon rêve"
que j'a pas encore mis ici.
LA SUITE DE L'ENONCE DE DEPART POUR L'ANALYSE DU REVE:
En sortant du rêve, les éléments suivants sont revenus:
1) Chanson de Mac Cartney avec "l'ange"
2) précédée d'une autre chanson que je dois retrouver
3) Idée d'une démarche précise que je dois faire liée à ma santé.
==================
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 06:38
OU COMMENCE - TA TA TA TANNNNNNN - L'ANALYSE DE RÊVE PROPREMENT DITE
Je me disperse pas maintenant sur ces "matériaux complémentaires"
mais je complète donc ici
afin de disposer
de tous les éléments nécessaires
mis à jour
donc
dans de meilleures conditions éditorialistes
à la date d'aujourd'hui.
Ta ta ta tannnnnnnnnn !
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 06:49
j'associe maintenant avec la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -. Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers. Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Voui mais
y aurait un problème
car si en effet
le graphisme très luxueux
l'esthétique chaleureuse
(et nous voyons que les apparences sont ici trompeuses
puisque le voyageur dans la gare
se fait proprement virer
avant même d'avoir pu prendre son propre train
pour mener son propre voyage
vers la destination qui était la sienne)
qu'offre ce site
permet d'inférer une liaison significative
entre l'image du rêve "gare luxueuse"
et le site "Arbre sacré"
l'affaire des trains détournés
et la déviation
Monsieur Le Procureur
ne tient pas !
Car
remarquez bien
Monsieur Le Procureur
que le prévenu avait rêvé d'une situation qui ne s'était pas encore produite:
comment pouvait-il savoir
/ comment son rêve pouvait-il savoir à l'avance
que ce site "Arbre sacré"
était une image validant
/ représentant
une bande de pensionnaires d'asile d'aliénés
???
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 06:57
Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Bah justement
en poussant peut être loin le bouchon
l'avocat de la défense fait remarquer
que le texte du rêve aurait dû dire
en toute rigueur de bon français parlé:
"un espace OU SEVISSENT des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air".
Mais d'une part
dans ce cas le jeu de mots qui suit - "OU SE VIT" - n'aurait pas fonctionné
d'autre part
on ne comprend pas cette ambivalence entre le singulier et le pluriel.
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 07:01
Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers.
Or cette ambivalence
et une autre discordance
ici mentionnée par le "il y a beaucoup de monde"
alors que ce site "Arbre sacré"
est un minuscule site de minuscule fréquentation numéraire
se résous si l'on élargi la palette d'associations.
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 07:11
dans ce cas le jeu de mots qui suit - "OU SE VIT" - n'aurait pas fonctionné
Il y a beaucoup de monde, je crois,
La question qu'il est possible de poser
à ce stade du travail d'analyse écoute
c'est: l' "aliénation" dont il est fait mention dans le texte du rêve
ne serait-elle pas
1) d'une part
des gens qui rêvent leur vie dans un imaginaire objectivé sur la toile d'araignée
2 ) d'autre part
qui la rêvent dans de mauvaises conditions
- pas de modération
ou modération injuste
car ceux qui modèrent sont juges et parties / sont aussi aux leviers de commande pour défendre leurs propres intérêts
???
Une autre question étant:
si le rêve "savait déjà ce qui allait se passer"
et que le rêveur allait lui même "détourner des trains"
ce qui serait précédé d'un genre de "pétage de plombs"
vu ces divergences de destinations mal signalées / confondues
n'est-ce pas parce qu'il avait déjà vécu cette situation ailleurs
???
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 07:16
Or cette ambivalence
et une autre discordance
ici mentionnée par le "il y a beaucoup de monde"
alors que ce site "Arbre sacré"
est un minuscule site de minuscule fréquentation numéraire
se résous si l'on élargi la palette d'associations.
Effectivement
expériences similaires vécues sur d'autres sites / forums "de discussion":
1) des sites "spirituels" (autour du "supramental"; autour de la Qabalah; autour de Tierrry Vissac; et plus récemment sur ce que j'appellerai "le site de Belisa") qui sont "des gares" où partent des trains / des fils de discussion à petite fréquentation numérique
2) le site "psychologies.com" - qui lui, est vraiment une "grosse gare" où partent beaucoup de trains en direction de très nombreuses destinations.
Dernière édition par la baleine le Lun 25 Jan - 0:40, édité 10 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 07:36
LE LIEU COMMUNAUTAIRE EST SQUATTE, APPAREMMENT / APPARAT MENT
Je me trouve dans un lieu genre ??? me vient "amphithéâtre"
Quant à cette phrase d'ouverture du rêve
elle dit que "la gare" est aussi une sorte de "théâtre" ou d'agora
et de salle d'université
où une sorte de fou délirant fait son numéro d'orateur inspiré
- dans un lieu qui n'est pas adéquat / adapté pour
- le thème du vol mentionné plus loin dans le rêve
?
Le lieu communautaire est "squatté"
en effet
semble-t-il / apparat ment
par un drôle d'individu qui prend des lecteurs en otages
dans l'accompagnement de son unique voyage.
Messagepar Alouanne » 18 Jan 2013, 08:15
Adresse du site "L'Arbre Sacré"
- et je leur fait de la pub
en plus ! - :
http://arbresacre.forumactif.com/
====================
Bien à tous, bien à vous
et bonne journée.
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 10:34
Bonjour.
Je reprends l'intégralité du premier paragraphe du premier rêve et conclus ce premier tour d'écoute avant d'envisager la suite,
soulignant un mot qui ne me paraît pas avoir encore trouvé une élucidation plausible, éclairante et utile pour le rêveur.
Alouanne a écrit:
REVE 1: "RATTRAPEZ-LE"
Je me trouve dans un lieu genre ??? me vient "amphithéâtre", j'associe maintenant avec la gare de ma ville - une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -. Il y a beaucoup de monde, je crois, et je me tiens un parmi eux, de parfaits étrangers. Ce lieu pourrait être aussi un espace où "sévit" - où se vit - des pensionnaires d'un genre d'asile en plein air.
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 10:51
J'FAIS LES CENTS PAS SUR LE QUAI D'MA GARE / DANS LE COULOIR DE MA VIE
L'expression "asile en plein air" me paraît valider le concept d' "aliénation" - si nous pensons par exemple à un freudo marxiste comme, en son temps, Herbert Marcuse - un concept qui, au même titre que celui de "névrose", se refuse à établir une frontière stricte entre la normalité et ce qui y échapperait de façon claire, nette et tranchée.
Dans ce cas, "nous" - collectif objectif et collectif intégré dans des individus alités - serions tous, "êtres humains" (êtres jetés dans l'espace temps et donc inachevés, en devenir, jetés "hors de l'être") aliénés au temps et perdus à l'instant vécu en plénitude, ou du moins au temps vécu en présence, en conscience - humains aliénés en attente d'un bon train en partance dans une gare perpétuelle, en attente d'un nouveau départ vers un "mieux être" situable Ailleurs, Plus Loin (quand Dieu sait quoi nous serait arrivé).
Le "coût" de cette aliénation, pour ce "nous", ce serait une fuite perpétuelle en avant - même dans l'attente où cette fuite se vivrait comme nervosité, impatience de le prendre enfin, ce train, et voila qu'il n'est toujours pas encore arrivé ou parti
alors "en attendant, j'va faire les cents pas sur le quai d'ma gare / dans le couloir de ma vie" - tous les divertissements derrière les écrans plasma et autres.
Le "coût"
de cette "question" là
c'est aussi ce qui se monnaie concrètement chez le psychothérapeute / analyste;
et pour moi
en prime
le temps que j'ai passé, donc, sur ces forum
- dans mon fil de présentation à L'arbre Sacré, je parlais de "3 ans de travail intensif sur les rêves", mais je sais pas exactement.
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 11:06
De me relire, je réalise que ce qui précède est un exemple, dans une interprétation freudienne ou jungienne, de ce qui, du singulier, peut "filer" dans des retours sempiternels aux grands Principes "unificateurs". En ce sens qu'Ils ramènent constamment tout au Même sans cadrer correctement les choses dans un contexte historique pour un sujet donné portant sur son point de vue singulier qui est son "midi à sa porte". La philosophie n'échappe pas non plus à cet écueil, il me semble, étant bien utile pour "relativiser les choses" et les abstraire, au point d'être un remède très efficace - comme les religions, disait Freud - contre les mauvais sentiments qui pourraient s'échapper de la cave, au vu du temps qui passe et nous achemine vers la mort.
Les religions, les théories, les systèmes, les philosophies, les écrans plasma, même combat !
REINTEGRER L'INSTANT ET LE TEMPS
Donc je dois me discipliner, et me méfier de ma tendance à abstraire, à généraliser, à philosopher autour du rêve en perdant de vue cette question:
que signifie-t-il / que signifiait-il pour le rêveur au moment de faire ce rêve ?
Il m'apparaît que ce serait seulement en sachant retourner dans le contexte qui est l'insertion de certains principes, de certains enjeux "éternels" POUR LUI DANS L'INSTANT / POUR LUI DANS LE TEMPS - pour lui singulièrement dans l'espace temps -
(des enjeux "éternels", c-à-d des enjeux situables hors temporalité, justement, et ce serait bien là que le bât blesserait, car il s'agirait là d'enjeux communautaires et "religieux", mais ce dernier terme au sens de la spiritualité existentialiste et non essentialiste)
que celui-ci pourrait réintégrer l'instant et le temps.
Je m'en vais donc rechercher le cadre limitatif évitant cette dérive, cette fuite dans les généralisations outrancières, cette fuite dans les ab stractions.
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 11:40
Voilà, j'ai retrouvé. Je poserais l'hypothèse que tout ce rêve ne pourrait s'entendre correctement pour moi
sans réaliser qu'il était une représentation imagée d'une
DEMOBILISATION / PERTE D'ILLUSION
Alouanne a écrit:
Quand j'ai reçu le message si "raisonnable", si pondéré, si excellemment bien formulé au delà de son contenu et qui était de faire son cinoche paternaliste
et son autojustification creuse - des mots, du vent -
je me suis vraiment senti mal.
Je crois qu'à ce moment-là j'avais aussi beaucoup posté dans différents sujets
et que c'est comme si soudain un petit diablotin me soufflait à l'oreille que j'avais affaire à une bande de pignoufs
qui font joujou sur la toile avec des grands mots
sans savoir grand chose
finalement.
En quoi avais-je besoin de me mettre en scène
moi aussi
dans ce jeu de dupes ?
Séduire quoi qui ? Le pseudo maître - lui baiser les pieds, peut-être ?
Les ouille ouilles, les aie aie, les ouailles ?
Un moment de grande lucidité
donc
qui m'a mis dans une démobilisation complète de ma "grande affaire d'écriture".
Et je crois - je dois vérifier - que c'est à ce moment précis que j'ai fait le rêve.
A ce moment-là, je me suis morfondu en silence
et n'ai plus rien posté dans l'immédiateté
- le laissant dans son jus
le pignouf.
Je crois que le rêve donnait une représentation compensation de "ça".
Resterait encore à appréhender
- dont sentimentalement et émotionnellement -
ce qui se rejouait dans ce moment-là.
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 11:53
LA FUITE DANS UNE "QUETE DE SENS" QUI MAINTIENT PRISONNIER D'UN LIEU D'ACCUEIL POUR "SANS LOGIS"; PRENDRE LE BON TRAIN POUR "RETOURNER CHEZ TOI"
Je trouve confirmation de cette hypothèse dans le texte du rêve lui-même qui conclut, après un
"brusquement démobilisé"
par un
"et je rebrousse chemin pour retourner là où je me tenais".
Alouanne a écrit:
Finalement, brusquement démobilisé, je me dis que tant pis, qu'il vaut mieux que je m'occupe de moi, que je revienne à moi. Et je rebrousse chemin pour retourner là où je me tenais.
Ce qui voudrait dire ???
Que ces "parfaits inconnus" sur la toile n'étaient plus si parfaits car pour moi un peu moins inconnus, et donc cette situation de lucidité me permettait un peu moins de me protéger, par le rêve, de la réalité ?
Je ne peux pas encore mesurer le poids de signification de cette phrase sans avoir fait le travail de traduction de ce qui précède, mais je peux du moins deviner, ce qui serait à confirmer, que le rêve me dirait quelque chose comme:
renonce à la poursuite des signifiants qui, eux-mêmes, sans cesse, en appellent à d'autres signifiants, sur la toile et dans le rêve, ce qui a pour conséquence dommageable, pour toi, de te maintenir à quai, prisonnier d'une gare qui est une absence de "chez toi"
- tu es une sorte de "sans logis" et ce forum est une sorte de centre d'accueil pour sans logis -
sans jamais prendre ton train pour "retourner chez toi".
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 12:29
Alouanne a écrit:
Soudain, un type que je vois courir, comme s'échapper, alors que, c'est étrange, tout est ouvert - j'associe donc avec asile, ou encore, maintenant, espace communautaire, en tout cas, et me vient un autre "concept" qui est une "maladie" - je trouve pas le mot - : quelqu'un qui ne supporte pas la foule, les lieu fermés - j'avais écrit "formé" - ou les lieux ouverts - me vient le mot "agoraphobie". Il passe devant moi mais je réalise trop tard que, je ne sais pour quelle raison, il est poursuivi et "on" - tout un chacun - devrait le rattraper. Je me dis maintenant que ce pourrait être pour une question de vol aussi.
La notion d' "échappée" doit être contextualisée également d'avantage, il me semble néanmoins que l'idée de la "course poursuite derrière les signifiants" que je viens d'évoquer me paraît plausible
- ce qui est validé conjointement par la psychanalyse lacanienne et les religions / spiritualités orientales
ces dernières
avec un anti psychiatre tel Ronald Laing
opposant à l'omniprésence du "mental" qui voile le réel
la nécessité d'un retour à l' "ici et maintenant"
par le biais de la "méditation"
- méditation sensorielle.
L'expérience à faire est
que ce que je perçois
avec tous mes sens non oblitérés par la pensée
me fait basculer de l'idée du temps
à "l'éternité" vécue dans l'instant
- chaque instant vécu relié au suivant me replonge dans une expérience neuve,
non-duelleMessagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 12:33
Bien entendu
ce qui précède, dans le chef du commentateur de son rêve
est une magnifique entourloupe.
Car s'il était installé dans ce qu'il dit, décrit, "connaît par coeur"
pourquoi le rêve ?
Ce segment de texte de rêve me paraît évoquer délicatement
toutes les situations
- ce que le rêveur doit retrouver et exposer humblement -
où il s'est échappé de "l'ici et maintenant".
Dernière édition par la baleine le Sam 23 Jan - 22:56, édité 5 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 12:37
Alouanne a écrit:
Ce segment de texte de rêve me paraît évoquer délicatement
toutes les situations
- ce que le rêveur doit retrouver et exposer humblement -
où il s'est échappé de "l'ici et maintenant".
Et pourquoi il a ressenti ce besoin de "prendre la fuite" ?
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 13:25
J'COURS TOUT SEUL (William Sheller)
La vie c'est comme une image
Tu t'imagines dans une cage
Ou ailleurs
Tu dis "C'est pas mon destin"
Ou bien tu dis "C'est dommage"
Et tu pleures
On m'a tout mis dans les mains
J'ai pas choisi mes bagages
En couleur
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
De bonheur
Et je regarde ceux
Qui se penchent aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui me parlent peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Pour des histoires que j'aime bien
J'ai parfois pris du retard
Mais c'est rien
J'irai jusqu'au bout du chemin
Et quand ce s'ra la nuit noire
Je s'rais bien
Faut pas qu'tu penses à demain
Faut pas dormir au hasard
Et tu tiens
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
Un matin
Et je regarde ceux
Qui s'allument aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui m'aimeraient peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Et je regarde ceux
Qui s'endorment aux fenêtres
J'me dit qu'il y en a parmi eux
Qui m'oublient peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
On vous dira sans doute
Que mon histoire est bizarre
Je sais mais j'peux pas m'arrêter
Vu qu'y a plus d'noms sur les gares
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 13:33
Un autre concert du même William
où il explique
qu'il a écrit cette chanson
suite à "un cauchemar".
"J'courais à pieds nus sur des gravillons
et un train..."
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 13:38
"Je m'suis dit: "Fais-en une chanson (de ton cauchemar) et ça va aller mieux !".
"Et j'en ai fait une et maintenant je dors mieux."
Messagepar Alouanne » 20 Jan 2013, 21:43
ETRE ET DEVENIR / LA PAIX LIEE A UN ACCOMPLISSEMENT TEMPOREL / VIVRE UNE JOURNEE COMME UNE VIE
Alouanne a écrit:
Bien entendu
ce qui précède, dans le chef du commentateur de son rêve
est une magnifique entourloupe.
Car s'il était installé dans ce qu'il dit, décrit, "connaît par coeur"
pourquoi le rêve ?
Sur le thème de "psychologie et spiritualité" en liaison avec ce premier rêve et sur le thème de "l'être" comme expérience vécue et non comme concept philosophique, je me souviens qu'il y a bien longtemps, la pratique du zen m'avait "fait toucher" cela - c'était même plutôt radical et violent, au sens que je me retrouvais brusquement comme propulsé hors du temps, comme si j'avais pris un fameux joint ou de la mescaline. Par suite - cette expérience étant comme la confirmation vécue de mes lectures "préparatoires" -, je me suis senti invité à tenter de retrouver cette expérience par d'autres voies que le bouddhisme et "l'aliénation" à une communauté religieuse instituée, "le maître", une pratique précisément codifiée voire un rituel magique.
L'hébreu, comme langue "sacrée" (ontologique, si cette hypothèse est juste) ne conçoit pas "l'être" comme une réalité désinsérée du devenir - "shalom", la paix, signifie aussi accomplissement. Il me paraît hautement improbable voire illusoire d'imaginer qu'une "méditation" - quelle qu'elle soit - puisse valider une "expérience de l'être" si la personne, par suite, au préalable ou dans l'expérience, ne se situe pas plus "en paix" avec son histoire singulière, sa lignée, etc. Ce travail ne doit pas nécessairement se faire via une psychothérapie mais je ne crois pas que le chemin dit "spirituel" puisse toujours faire l'économie du plan "psychique".
Ce que je résume de mon histoire, sur ce thème, c'est que j'ai commencé vers 16 ans une préparation intellectuelle au cheminement qui se voulait spirituel et qui a pu s'emprunter dans un "nous", dans un collectif, vers ? 25 ans, je dirais. Précédemment, j'ai démarré vers 19 ans un travail de type psychothérapie qui s'est interrompu avec ma pratique de la méditation zen. Mais une expérience de quasi schizophrénie - expérience passagère provoquée par la puissance de cet "outil d'éveil" - m'a obligé à "revenir" chez un thérapeute et m'a finalement fait renouer avec mes racines chrétiennes via la découverte des racines juives du christianisme - l'hébreu, la Qabalah. Depuis et avec cet outil, "le mental" a repris sa puissance de séduction et d'obnubilation, mais de petites expériences vécues de réconciliation avec l' "enfant intérieur" se sont succédé, sans toutefois pouvoir s'installer dans la durée - et de cela, il me faudra retrouver le pourquoi, et surtout le comment.
Je conçois le travail actuel sur mes rêves dans la continuité de cette trajectoire de ma vie passée: si je me réinsère dans un projet de vie qui me réalise non seulement comme être pensant mais aussi, à nouveau, comme être agissant dans la société humaine - dans mon rêve, si j'emprunte le train qui me conduit à la destination vers laquelle je me sens encouragé d'aller par ces rêves précisément et si je quitte la gare -, alors, je me donne intérieurement "la permission" / l'autorisation d'être en paix. Cette paix est donc pour moi conditionnelle. Je la vis comme nécessairement liée à une certaine reconnaissance sociale. Ceci est un commencement d'explication, peut être, de cette curieuse situation d'exposition de mon travail d'écoute dans un forum et non dans un blog: l'image d'un lieu non privé, d'une absence de constitution d'un noyau d'être personnel domine dans ce rêve, au même titre que, depuis trois ans, la fréquentation de ces "lieux publics". L'image aussi de me sentir à la fois avec d'autres et solitaire parmi de "parfaits inconnus".
Ce journal est ma contribution, à ma manière, à l'heure actuelle, à un dialogue qui est mené avec eux concernant la question des "voyages", des "retards de trains", des "trains qui n'arrivent pas" ou qui "déraillent", des "destinations" de vie toutes différentes. Car nous avons chacun notre train à prendre et que je ne me vis pas ici dans un lieu "de passage" pour prendre le risque, à nouveau, d'être détourné de mon essentiel - le rêve dit que cette autre forme de rêve qu'est la pérégrination sans limites sur la "toile d'araignée" peut se révéler, au final, très couteuse.
Il me paraît clair, aujourd'hui que, sur ce thème de la "paix intérieure" qui serait aussi, nécessairement, un accomplissement temporel - à savoir donc: ce que je réalise, ce que je fais concrètement du temps et de l'existence qui me sont donnés et renouvelés à chaque instant -, je peux vivre dans une journée qui est comme une vie une fuite en avant ou une présence dans des actes qui révèlent et façonnent un état d'esprit tout en réalisant un projet. Je crois, je crains qu'à ma mort, mon bilan se fera avec la somme de toutes ces journées que j'aurai vécu comme accomplissant ou non de "petites choses" - pas après pas - et révélant, après coup, une trajectoire de conscience et de vie - redoutable moment, il me semble, que ce bilan fait en conscience, et si la mort c'était cela hors du temps sans les corps ? En cela, comme pensée philosophique et comme résultante en actes d'une manière de concevoir la réalité, l'existentialisme rejoindrait peut être un essentialisme.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 06:40
Alouanne a écrit:ETRE ET DEVENIR / LA PAIX LIEE A UN ACCOMPLISSEMENT TEMPOREL / VIVRE UNE JOURNEE COMME UNE VIE
1. Depuis et avec cet outil, "le mental" a repris sa puissance de séduction et d'obnubilation, mais de petites expériences vécues de réconciliation avec l' "enfant intérieur" se sont succédé, sans toutefois pouvoir s'installer dans la durée - et de cela, il me faudra retrouver le pourquoi, et surtout le comment.
2. l'image d'un lieu non privé, d'une absence de constitution d'un noyau d'être personnel domine dans ce rêve, au même titre que, depuis trois ans, la fréquentation de ces "lieux publics". L'image aussi de me sentir à la fois avec d'autres et solitaire parmi de "parfaits inconnus".
3. prendre le risque, à nouveau, d'être détourné de mon essentiel - le rêve dit que cette autre forme de rêve qu'est la pérégrination sans limites sur la "toile d'araignée" peut être, au final, très couteuse.
4. une fuite en avant ou une présence dans des actes qui révèlent et façonnent un état d'esprit tout en réalisant un projet.
5. Je crois, je crains qu'à ma mort, mon bilan se fera avec la somme de toutes ces journées que j'aurai vécu comme accomplissant ou non de "petites choses" - pas après pas - et révélant, après coup, une trajectoire de conscience et de vie - redoutable moment, il me semble, que ce bilan fait en conscience, et si la mort c'était cela hors du temps sans les corps ?
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 06:43
Alouanne a écrit:
6. Il me paraît hautement improbable voire illusoire d'imaginer qu'une "méditation" - quelle qu'elle soit - puisse valider une "expérience de l'être" si la personne, par suite, au préalable ou dans l'expérience, ne se situe pas plus "en paix" avec son histoire singulière, sa lignée, etc. Ce travail ne doit pas nécessairement se faire via une psychothérapie mais je ne crois pas que le chemin dit "spirituel" puisse toujours faire l'économie du plan "psychique".
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 06:59
Alouanne a écrit:
- une gare ultramoderne, très coûteuse, très "esthétique", d'un certain point de vue - j'avais écrit "moins" -.
Les rêves continuent dans mon journal privé à une cadence infernale... et moins j'agis, plus mon mental se voit "assailli" de rêves et de pensées; et ainsi, je me vois tenté de courir après les signifiants qui répètent, s'accumulent. Les derniers rêves - j'en suis à sept depuis le commencement de ce "nouveau journal" (je dis "nouveau journal" comme certains pourraient parler dans un cabinet privé d'une "nouvelle tranche d'analyse") - me conduisent à une association avec un ancien rêve déposé ailleurs
- ce qui creuse les résonances des mots "ultramoderne", "couteux", "esthétique";
- où un "plus" conduit à / équivaut à un "moins" - et voila que je pense maintenant à un livre de René Guénon: Le règne de la quantité et les signes des temps.
=======================
A "ultramoderne", me vient également maintenant association avec la chanson d'Alain Souchon: "Ultramoderne solitude".
=====================
A la mise en évidence des points relevés dans le postages précédents et signalés de 1 à 6, je sens que derrière la façade de la rationalité, deux sentiments commencent à poindre. Ce moment me paraît important - capital - et fragile, où je sens que je vais pouvoir parler plus simplement et plus directement de mes ressentis.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:30
QU'EST CE QUE LE REEL ?
5.
Je crois, j'espère que j'ai encore des années à vivre devant moi. Cependant, je vois les années passer et j'ai peur de ne plus avoir de temps pour ne fusse que "finaliser" UN projet. Or plusieurs compétences ont été développées chez moi, et plusieurs projets créatifs ont été poussés "très loin" comme si je craignais ou me refusais d'aboutir. A ce constat que je peux faire aujourd'hui, je me pose deux questions:
1) aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
2) est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
Je vois aussi que ma vie personnelle et mon histoire singulière s'insèrent dans une vie et une histoire collective communautaire. J'ai peur non seulement que ce seront mes années et les limites de mon corps physique qui m'empêcheront de "donner au monde", d'exprimer au dehors mon potentiel et mes richesses - et d'en recevoir un retour - mais celle de ce collectif - crise financière et environnementale mondialisée, projet d'un Nouvel Ordre Mondial, etc.
Tout cela avec la certitude que la fin de la vie de mon corps ne sera pas la fin de ma conscience, mais plutôt la perte de mon corps physique comme moyen de réalisation; cette richesse dont je dispose toujours actuellement pour, essentiellement - au delà de cette préoccupation "d'ordre mondain / temporel" - "réaliser" mon âme.
Cet ensemble de données accentue ce que je ne peux que nommer, essentiellement, une "angoisse métaphysique" ou obsession obnubilation pour la question de Dieu - ma croyance en Dieu et l'hypothèse d'existence des mondes spirituels - et celle des conditions de ma / de notre survie après la disparition du corps / des corps physiques.
Je pourrais reformuler tout cela différemment en disant tout simplement que je vis une sorte d'obnubilation mentale qui tourne autour d'une "question" qui serait "Qu'est-ce que le réel" ? Et que d'une réponse même partielle faisant synthèse et généralisation des états de représentation du monde par les humains - sciences humaines et sciences exactes - je puisse trouver la force, les ressources pour agir et dépasser la ? supposée résistance que je viens d'évoquer liée à la peur et à la culpabilité.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 15:25, édité 1 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:34
Alouanne a écrit:
QU'EST CE QUE LE REEL ?
5.
Je crois, j'espère que j'ai encore des années à vivre devant moi. Cependant, je vois les années passer et j'ai peur de ne plus avoir de temps pour ne fusse que "finaliser" UN projet. Or plusieurs compétences ont été développées chez moi, et plusieurs projets créatifs ont été poussés "très loin" comme si je craignais ou me refusais d'aboutir. A ce constat que je peux faire aujourd'hui, je me pose deux questions:
1) aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
2) est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
Je vois aussi que ma vie personnelle et mon histoire singulière s'insèrent dans une vie et une histoire collective communautaire. J'ai peur non seulement que ce seront mes années et les limites de mon corps physique qui m'empêcheront de "donner au monde", d'exprimer au dehors mon potentiel et mes richesses - et d'en recevoir un retour - mais celle de ce collectif - crise financière et environnementale mondialisée, projet d'un Nouvel Ordre Mondial, etc.
Tout cela avec la certitude que la fin de la vie de mon corps ne sera pas la fin de ma conscience, mais plutôt la perte de mon corps physique comme moyen de réalisation; cette richesse dont je dispose toujours actuellement pour, essentiellement - au delà de cette préoccupation "d'ordre mondain / temporel" - "réaliser" mon âme.
Cet ensemble de données accentue ce que je ne peux que nommer, essentiellement, une "angoisse métaphysique" ou obsession obnubilation pour la question de Dieu - ma croyance en Dieu et l'hypothèse d'existence des mondes spirituels - et celle des conditions de ma / de notre survie après la disparition du corps / des corps physiques.
Je pourrais reformuler tout cela différemment en disant tout simplement que je vis une sorte d'obnubilation mentale qui tourne autour d'une "question" qui serait: "Qu'est-ce que le réel" ? Et que d'une réponse même partielle faisant synthèse et généralisation des états de représentation du monde par les humains - sciences humaines et sciences exactes - je puisse trouver la force, les ressources pour agir et dépasser la ? supposée résistance que je viens d'évoquer liée à la peur et à la culpabilité.
M'apparaît que peut être j'ai dépensé / que je dépense beaucoup d'énergie pour tenter de résoudre "avec ma tête" une problématique qui se situerait ailleurs.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:41
Pour plus de commodité, je remets les points relevés sur cette nouvelle page:
Alouanne a écrit:
ETRE ET DEVENIR / LA PAIX LIEE A UN ACCOMPLISSEMENT TEMPOREL / VIVRE UNE JOURNEE COMME UNE VIE
1. Depuis et avec cet outil, "le mental" a repris sa puissance de séduction et d'obnubilation, mais de petites expériences vécues de réconciliation avec l' "enfant intérieur" se sont succédé, sans toutefois pouvoir s'installer dans la durée - et de cela, il me faudra retrouver le pourquoi, et surtout le comment.
2. l'image d'un lieu non privé, d'une absence de constitution d'un noyau d'être personnel domine dans ce rêve, au même titre que, depuis trois ans, la fréquentation de ces "lieux publics". L'image aussi de me sentir à la fois avec d'autres et solitaire parmi de "parfaits inconnus".
3. prendre le risque, à nouveau, d'être détourné de mon essentiel - le rêve dit que cette autre forme de rêve qu'est la pérégrination sans limites sur la "toile d'araignée" peut être, au final, très couteuse.
4. une fuite en avant ou une présence dans des actes qui révèlent et façonnent un état d'esprit tout en réalisant un projet.
5. Je crois, je crains qu'à ma mort, mon bilan se fera avec la somme de toutes ces journées que j'aurai vécu comme accomplissant ou non de "petites choses" - pas après pas - et révélant, après coup, une trajectoire de conscience et de vie - redoutable moment, il me semble, que ce bilan fait en conscience, et si la mort c'était cela hors du temps sans les corps ?
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:42
Alouanne a écrit:
6. Il me paraît hautement improbable voire illusoire d'imaginer qu'une "méditation" - quelle qu'elle soit - puisse valider une "expérience de l'être" si la personne, par suite, au préalable ou dans l'expérience, ne se situe pas plus "en paix" avec son histoire singulière, sa lignée, etc. Ce travail ne doit pas nécessairement se faire via une psychothérapie mais je ne crois pas que le chemin dit "spirituel" puisse toujours faire l'économie du plan "psychique".
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:52
Alouanne a écrit:
- aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
- est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
Autour de ces deux questions, je poursuis le développement des autres points.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 07:56
2. l'image d'un lieu non privé, d'une absence de constitution d'un noyau d'être personnel domine dans ce rêve, au même titre que, depuis trois ans, la fréquentation de ces "lieux publics". L'image aussi de me sentir à la fois avec d'autres et solitaire parmi de "parfaits inconnus".
3. prendre le risque, à nouveau, d'être détourné de mon essentiel - le rêve dit que cette autre forme de rêve qu'est la pérégrination sans limites sur la "toile d'araignée" peut être, au final, très couteuse.
De ces deux points, j'extrais encore:
- "lieu non privé" / "absence de constitution d'un noyau d'être personnel"
- "sans limite".
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:01
1. Depuis et avec cet outil, "le mental" a repris sa puissance de séduction et d'obnubilation, mais de petites expériences vécues de réconciliation avec l' "enfant intérieur" se sont succédé, sans toutefois pouvoir s'installer dans la durée - et de cela, il me faudra retrouver le pourquoi, et surtout le comment.
4. une fuite en avant ou une présence dans des actes qui révèlent et façonnent un état d'esprit tout en réalisant un projet.
Et ici, j'extrais encore :
- "l'enfant intérieur" / "installer dans la durée" (de petites expériences vécues de réconciliations avec..)
- "présence dans des actes" (qui révèlent et façonnent un état d'esprit...)
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:04
6. Il me paraît hautement improbable voire illusoire d'imaginer qu'une "méditation" - quelle qu'elle soit - puisse valider une "expérience de l'être" si la personne, par suite, au préalable ou dans l'expérience, ne se situe pas plus "en paix" avec son histoire singulière, sa lignée, etc. Ce travail ne doit pas nécessairement se faire via une psychothérapie mais je ne crois pas que le chemin dit "spirituel" puisse toujours faire l'économie du plan "psychique".
De ceci enfin, j'extrais:
- "en paix" avec son histoire singulière, sa lignée
- "plan psychique / plan spirituel"
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:09
Si j'additionne ce que je me représente comme des traces d'une "quintessence", cela donne:
- aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
- est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
- "lieu non privé" / "absence de constitution d'un noyau d'être personnel"
- "sans limite".
- "en paix" avec (mon) histoire singulière, ma lignée / "réconciliation avec l'enfant intérieur" / "installer (cette expérience) dans la durée"
- "présence dans des actes" (qui me valorise, augmente mon estime personnelle) / "plan psychique / plan spirituel"
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:14
Alouanne a écrit:
Si j'additionne ce que je me représente comme des traces d'une "quintessence", cela donne:
- aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
- est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
- "lieu non privé" / "absence de constitution d'un noyau d'être personnel"
- "sans limite".
- "en paix" avec (mon) histoire singulière, ma lignée / "réconciliation avec l'enfant intérieur" / "installer (cette expérience) dans la durée"
- "présence dans des actes" (qui me valorise, augmente mon estime personnelle) / "plan psychique / plan spirituel"
C'est ce précédent postage que je veux utiliser comme guide pour développer.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:27
Je sens la tristesse qui est là, qui affleure, ce qui me paraît un signe encourageant.
Dernière édition par la baleine le Ven 22 Jan - 15:37, édité 1 fois
Re: "Rêve, psychologie et spiritualité; journal de rêves"
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 08:44
Alouanne a écrit:
Je sens la tristesse qui est là, qui affleure, ce qui me paraît un signe encourageant.
https://www.youtube.com/watch?v=u7b9y8-zaUg
Ultra Moderne Solitude
Ça s'passe boul'vard Haussman à cinq heures
Elle sent venir une larme de son cœur
D'un revers de la main elle efface
Des fois on sait pas bien c'qui s'passe
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'Ultra Moderne Solitude
Ça s'passe à Manhattan dans un cœur
Il sent monter une vague des profondeurs
Pourtant j'ai des amis sans bye-bye
Du soleil, un amour, du travail
Refrain
Ça s'passe partout dans l'monde chaque seconde
Des visages tout d'un coup s'inondent
Un revers de la main efface
Des fois on sait pas bien c'qui s'passe
Refrain
On a les panoplies les hangars
Les tempos, les harmonies, les guitares
On danse des étés entiers au soleil
Mais la musique est mouillée, pareil
Pourquoi ce mystère
Malgré la chaleur des foules
Dans les yeux divers
Refrain
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 13:03
Alouanne a écrit:
Si j'additionne ce que je me représente comme des traces d'une "quintessence", cela donne:
- aurais-je toujours peur d'un échec, d'un rejet, d'une part;
- est-ce que je me suis interdit d'aboutir jusqu'à présent par rage et culpabilité, d'autre part
?
- "lieu non privé" / "absence de constitution d'un noyau d'être personnel"
- "sans limite".
- "en paix" avec (mon) histoire singulière, ma lignée / "réconciliation avec l'enfant intérieur" / "installer (cette expérience) dans la durée"
- "présence dans des actes" (qui me valorise, augmente mon estime personnelle) / "plan psychique / plan spirituel"
C'est ce précédent postage que je veux utiliser comme guide pour développer.
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 13:04
https://www.youtube.com/watch?v=WFnE08RsU2s
Messagepar Alouanne » 21 Jan 2013, 13:07
NON TU N'AS PAS DE NOM
Non non tu n'as pas de nom
Non tu n'as pas d'existence
Tu n'es que ce qu'on en pense
Non non tu n'as pas de nom
Oh non tu n'es pas un être
Tu le deviendras peut-être
Si je te donnais asile
Si c'était moins difficile
S'il me suffisait d'attendre
De voir mon ventre se tendre
Si ce n'était pas un piège
Ou quel douteux sortilège
Non non tu n'as pas de nom...
Savent-ils que ça transforme
L'esprit autant que la forme
Qu'on te porte dans la tête
Que jamais ça ne s'arrête
Tu ne seras pas mon centre
Que savent-ils de mon ventre
Pensent-ils qu'on en dispose
Quand je suis tant d'autres choses
Non non tu n'as pas de nom...
Déjà tu me mobilises
Je sens que je m'amenuise
Et d'instinct je te résiste
Depuis si longtemps j'existe
Depuis si longtemps je t'aime
Mais je te veux sans problème
Aujourd'hui je te refuse
Qui sont-ils ceux qui m'accusent
Non non tu n'as pas de nom...
A supposer que tu vives
Tu n'es rien sans ta captive
Mais as-tu plus d'importance
Plus de poids qu'une semence
Oh ce n'est pas une fête
C'est plutôt une défaite
Mais c'est la mienne et j'estime
Qu'il y a bien deux victimes
Non non tu n'as pas de nom...
Ils en ont bien de la chance
Ceux qui croient que ça se pense
Ça se hurle ça se souffre
C'est la mort et c'est le gouffre
C'est la solitude blanche
C'est la chute l'avalanche
C'est le désert qui s'égrène
Larme à larme peine à peine
Non non tu n'as pas de nom...
Quiconque se mettra entre
Mon existence et mon ventre
N'aura que mépris ou haine
Me mettra au rang des chiennes
C'est une bataille lasse
Qui me laissera des traces
Mais de traces je suis faite
Et de coups et de défaites
Non non tu n'as pas de nom
Non tu n'as pas d'existence
Tu n'es que ce qu'on en pense
Non non tu n'as pas de nom
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:03
Alouanne a écrit:
j'ai démarré vers 19 ans un travail de type psychothérapie
Autour de 16 ans, j'ai commencé à lire tout ce qui avait trait aux spiritualités orientales. Un jour, pour l'attente, j'emmène un bouquin d'Allan Watts
- "Bienheureuse insécurité" - chez le coiffeur. Finalement en place dans le gros fauteuil mécanique, l'officiant, silencieux et invisible, derrière moi, manipule le sommet de mon Arbre - ma tête chevelue - alors que je méditais, m'abandonnais à cette manipulation avec plaisir. Le fragment de lecture dont je me souvenais
- il y était question de "lâchez prise" - combinée à l'effleurage, abandon physique et observation de mes pensées, sensations et perceptions déclenche le phénomène que je vais décrire.
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:13
Je sens lentement ma mâchoire inférieure glisser, faire des allées et venues sous ma mâchoire supérieure.
A mon retour, ma respiration est amplifiée et ma marche transformée - je marche plus lentement et plus consciemment, ressens le contact de mes pas sur le sol, hume l'air, etc. Apparemment, cette mâchoire continue à "vouloir" se mouvoir dans un mouvement qui s'amplifie également, et je - ce corps - commence à émettre un son régulier à la fin de chaque expiration, ce qui contribue à amplifier cette dernière et l'inspiration qui s'ensuit.
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:24
Je monte les nombreuses marches qui me conduisent à mon appartement du quatrième étage et commence à me sentir passablement "excité" par ce qui m'arrive et qui est totalement nouveau et "incompréhensible" pour moi: mon mental s'est ralenti, mes perceptions internes et externes se sont aiguisées, ce corps "me demande" de lui permettre de poursuivre quelque chose qui voulait se faire avec cette mâchoire et la respiration et, sans intervenir - en observateur "non impliqué" -, je laisse la chose se produire.
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:27
Arrivé chez moi, je me dépose à plat dos sur le lit et décide de me détendre, de me relâcher complètement.
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:32
Ma respiration s'amplifie, mon ventre commence à se mouvoir, tout mon corps, finalement - je raccourci - fait des bonds sur le matelas et des sons sortent de ma bouche, des cris sur l'ouverture et une expiration qui l'amène à se replier complètement sur lui-même et à vider les poumons; et à attendre, bloquer l'inspiration et ensuite "exploser" une nouvelle fois dans l'ouverture; et cela jusqu'aux larmes - je sens des larmes couler mais je ne ressens pas la tristesse.
Messagepar Alouanne » 22 Jan 2013, 06:40
Ce phénomène s'est reproduit - je peux le laisser se reproduire à volonté - et j'en ai déduis qu'il s'agissait d'une mémoire du corps, d'un langage du corps qui s'exprimait.
Finalement, j'ai compris qu'il était question de vouloir vomir, de cracher des mots, de la tristesse et de la nourriture physique entremêlés; qu'il était aussi question de douleurs terribles d'estomac - un mot est sorti qui était le nom d'un remède que je ne connaissais pas et, après enquête, j'ai appris que l'on "soignait" (calmait la douleur ?) les bébés pour des problèmes aigus de digestion de nourriture "physique" avec ça.
Dernière édition par la baleine le Jeu 18 Aoû - 3:37, édité 3 fois
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