4.1 Anton, Ivan, Boris et moi

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Je n'arrive pas à concilier clairement l'ancienne approche symbolique et celle que m'a dévoilé - à peine, je ne suis nulle part - Anton Parks, et qui est donc la perspective historique.

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En quoi cette ? conciliation / articulation te paraît-elle nécessaire ?

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Le dialogue inter-approches / plans / obédiences m'est incontournable. Et si possible avec d'emblée un point de vue holistique permettant de ne pas m'embourber dans des impasses spécialisées...

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Par exemple ?

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Jusqu'à présent, j'ai "beaucoup parlé" de psychanalyse - pas assez nuancé la critique guenonnienne et aurobindienne de celle-ci -, mais mon passage sur le site antahkarana m'a permis de me rendre compte que, si une manière différente de regarder la réalité existe aujourd'hui, sans prétendre forcer l'unanimité, on peut légitimement tenter de trouver le sens potentiellement unificateur des divergences.

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Je crois comprendre ce que tu veux dire.

Tente de tracer des points de jonction, tout d'abord.

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Voilà. Premièrement, le thème des "âmes jumelles".

Shakti identifierait Sri Aurobindo et Mère comme ayant constitué ce genre de couple. Anton Parks dit avoir trouvé également cette jonction rare mais pas unique avec Nora Parks. Le chercheur Joël Labruyere je crois également. Et j'ai cru lire que ce phénomène croissant serait "prédestiné" et bénéficiable pour la crise de croissance actuelle sur notre planète.

Or, la même qui a comme un peu "préludé" à mon arrivée sur ce site relierait ce phénomène à une opération que ? nous aurions tous subit et dont Anton Parks parle très différemment que dans la Genèse de la Bible.

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Ok. Faisons ici une pause.

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(Eddy Marnay/Emil Stern)

Lorsque nous étions encore enfants, sur le chemin de
bruyère
Tout le long de la rivière, on cueillait la mirabelle
Sous le nez des tourterelles

Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi

Le dimanche pour aller danser, on mettait tous nos souliers
Dans le même panier et pour pas les abîmer
On allait au bal à pieds

Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi
Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi

Ça compliquait bien un peu la vie, trois garçons pour
quatre filles
On était tous amoureux, toi de moi et moi de lui
L'une hier l'autre aujourd'hui

Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi

Dire qu'au moment de se marier, on est tous allés chercher
Ailleurs ce que l'on avait à portée de notre main
On a quitté les copains

Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi
Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi

Aujourd'hui chaque fois qu'on s'écrit, c'est qu'il nous
vient un enfant
Le monde a beau être grand, c'est à peine s'il contient
Nos enfants et leurs parrains

Anton, Ivan, Boris et moi, Rebecca, Paula, Johanna et moi
Sacha, Sonia, David et moi, Dimitri, Yanni, Natacha et moi
Sacha, Sonia, David et moi, Dimitri, Yanni, Natacha et moi

http://www.paroles-musique.com/paroles-Marie_Laforet-Ivan_Boris_Et_Moi-lyrics,p62832

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Avec une certaine ironie, Annick de Souzenelle, parlant de ce passage du second récit dit "de la Genèse", dit quelque chose du genre: "Vous savez, l'endroit de l'opération chirurgicale avec la côte, après quoi on referme la plaie, etc."

En rejoignant la critique faite à l'Eglise qui inflige à deux reprises majeures Signes Dévalorisateurs à la femme: 1) venue après / tirée de "la côte" de l'homme et 2) tentatrice de l'homme pour le mystère du supposé fondateur "péché originel" qui serait la cause première de tous nos maux.

En signalant que cette énormité proviendrait d'une lecture infantile - fondamentaliste - dont l'erreur magistrale serait la méconnaissance de la langue et culture de base dans laquelle ce récit a été produit.